Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Johnny guitare

Couverture du livre « Johnny guitare » de Roy Chanslor aux éditions Phebus
  • Date de parution :
  • Editeur : Phebus
  • EAN : 9782859405359
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le fil de Nicholas Ray (avec Joan Crawford et l'inoubliable Sterling Hayden) a un peu caché le livre de Chanslor, considéré pourtant comme le plus romantique des romans-westerns de la littérature américaine.
Un livre dont l'alchimie obéit à l'une de ces recettes toutes simples que tant... Voir plus

Le fil de Nicholas Ray (avec Joan Crawford et l'inoubliable Sterling Hayden) a un peu caché le livre de Chanslor, considéré pourtant comme le plus romantique des romans-westerns de la littérature américaine.
Un livre dont l'alchimie obéit à l'une de ces recettes toutes simples que tant d'écrivains se sont évertués à copier en vain - et qui ici fait merveille. Les ingrédients sont connus : une petite bourgade de l'Ouest assiégée par le soleil et par la poussière, sa place, sa prison, sa banque, son bazar, ses tripots... ses bandits cachés dans les collines et qui empêchent les braves gens de dormir... son shérif qui n'aime pas qu'on vienne le déranger pour rien et qui ferme les yeux sur tout...
Ses fortes têtes qui se méfient des discours de vertu et qui caressent au comptoir du saloon d'improbables rêves de liberté... Arrive un inconnu, Johnny, armé de sa seule guitare, qui offre ses services au bar tenu par l'énigmatique Vienna, une fille sur à laquelle il ne fait pas trop bon se frotter. Vienna est, dans la ville, la seule à se faire respecter par les mauvais garçons du coin. De là à la suspecter d'être leur complice ; il n'y a qu'un pas - que les tenants de l'ordre à tout prix ne demandent qu'à franchir.
Ce petit livre dense, électrique, fit carrière, ne l'oublions pas, en pleine époque de " chasse aux sorcières ", dans une Amérique où les " braves gens " dénonçaient sans états d'âme la " racaille" communiste aux flics du F.B.I. La " correction politique ", alors, était du côté de la droite. Tout le talent de Chanslor consiste à avoir su incarner dans cette fable brève les éternels damons contre quoi n'a cessé de se battre la très puritaine et très violente Amérique.
Qu'il nous invite, par là-dessus, à nous identifier à deux âmes blessées -Johnny et Vienna - ajoute à son propos une dimension nostalgique à laquelle, avouons-le, il n'est pas facile de résister.

Donner votre avis