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« J?ai commencé à écrire ce texte il y a désormais bien longtemps, en 1982 ou 1983. La situation dans laquelle je me trouvais était réellement désespérée ; j?étais dans une prison de haute sécurité depuis déjà trois ans pour des raisons politiques et j?ignorais comment en sortir. Je cherchais dans l?analyse de la souffrance une clé pour résister. » C?est dans le Livre de Job, qu?il a lu et commenté à sa façon, que Toni Negri va finalement trouver une telle force. On ne l?attendait pas forcément là. L?expérience de son exil politique en France et celle de son incarcération en Italie lui ont fait découvrir la modernité du livre biblique. Texte de l?échec et de la solitude qui renvoie Toni Negri à l?échec du mouvement de contestation violente qui a secoué l?Italie dans les années 1970. Job devient le héros paradoxal de tous ceux qui entrent en résistance, qui s?opposent et interpellent les puissants pour changer le monde.
Traduit par Judith Revel, Job, la force de l?esclave est à la fois un livre de philosophe, un livre personnel qui croise les chemins de l?autobiographie et un livre spirituel d?un penseur matérialiste.
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