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Jeunessence ; quel âge culturel avons-nous ?

Couverture du livre « Jeunessence ; quel âge culturel avons-nous ? » de Robert Harrison aux éditions Le Pommier
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Pommier
  • EAN : 9782746508750
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre prend à bras le corps une question simple, à laquelle il est difficile de répondre : quel âge avons-nous ? Pour Robert Harrison, les humains n'ont pas seulement un âge biologique, évolutionnaire et géologique : ils ont aussi un âge culturel. Ils s'inscrivent dans une histoire qui... Voir plus

Ce livre prend à bras le corps une question simple, à laquelle il est difficile de répondre : quel âge avons-nous ? Pour Robert Harrison, les humains n'ont pas seulement un âge biologique, évolutionnaire et géologique : ils ont aussi un âge culturel. Ils s'inscrivent dans une histoire qui préexistait à leur arrivée et continuera après leur départ.
Aujourd'hui, grâce aux progrès de la science et des nouvelles technologies, un écart vertigineux se creuse entre nous et nos anciens, notre présent et notre histoire, et nous fait perdre nos repères. Tout ce que nous savons avec certitude, c'est que nous sommes étrangement jeunes et immensément vieux.
Nous n'avons jamais été à la fois aussi jeunes et aussi vieux. Cette ère où nous entrons est-elle une ère de renaissance ? de jeune essence ? Appelons-là jeunessence. Quels pièges (jeunisme, déni du passé.) menacent sa réussite ?
Personne ne peut encore dire si l'orage de jeunessence qui nous emporte depuis quelque temps nous mènera à une authentique cure de jouvence ou à une régression infantile. Tout dépendra de notre capacité à trouver de nouvelles formes, plus jeunes, de maturité culturelle ; à donner de la sagesse au génie, et réciproquement ; à cultiver l'amour du monde ; et à assumer notre âge - notre âge historique, s'entend. Le passé ne cesse pas d'exister du seul fait qu'on en perd la mémoire.
Combinant philosophie de l'histoire et philosophie de l'âge, pensée scientifique et savoir littéraire, Robert Harrison montre ceci : le plus grand service qu'une société puisse rendre à ses jeunes, c'est d'en faire des héritiers plutôt que des orphelins de l'histoire.

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