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Alex, Elena et Valencia, trois étudiants en première année de licence d'arts du spectacle, dénomination faussement inclusive signifiant en réalité juste « théâtre », montent un collectif. Mais, dépités par l'accueil lamentable de leur première création, ils décident de changer de programme, et de faire la révolution.
À Gaillon, dans l'Eure, ils croisent la route des Ravitailleurs, un autre collectif de théâtre révolutionnaire... plus virulent.
Or, la France est trop petite pour deux collectifs de théâtre révolutionnaires.
Un premier roman corrosif, tendre. Et révoltant.
Voici un livre qui m'a attiré par sa couverture, ce petit rongeur qui nous regarde et ce titre énigmatique : jeudi, un jour de la semaine quelconque ou plutôt discret, en milieu de semaine, le lundi dur après le weekend, le mercredi le jour des enfants, le vendredi ouf le Week end. Et voilà que moi aussi je m'égare.
Et ce rongeur, que tient il entre ses innocentes pattes ???
Un texte qui m'a fait sourire, rire, interpeller, instruit, intrigué, irrité, réjouit.
Nous passons de plusieurs sentiments à cette lecture.
J'ai apprécié ces trois étudiants en licence d'arts du spectacle, Alex, Elena et Valencia vont monter un collectif, avec un esprit révolutionnaire, of course, la planète en a sacrément besoin ! Un collectif théâtral qui va vite se transformer, ils vont rencontrer et se heurter aux Ravitailleurs, un autre collectif. Et cela va quasiment devenir sanglant ces joutes théâtrales et révolutionnaires.
Il y a aussi des disgressions : et hasard de mes sorties, j'ai assisté à la projection d'un documentaire sur Henry Ford et son histoire. Et quel plaisir de relire la vie et "l'œuvre" de cet homme dans ce livre, sans m'y attendre du tout d'ailleurs...
Un texte un peu fourre-tout et on se retrouve un peu comme la petite souris de la couverture, avec ce regard interrogateur et qui ne sait pas si on s'accroche à la kalachnikov ou si nous allons nous en servir.
#Jeudi #NetGalleyFrance
Alex, Elena et Valencia, trois étudiants en première année de licence d’arts du spectacle, dénomination faussement inclusive signifiant en réalité juste « théâtre » , montent un collectif. Mais, dépités par l’accueil lamentable de leur première création, ils décident de changer de programme, et de faire la révolution. A Gaillon, dans l’Eure, ils croisent la route des Ravitailleurs, un autre collectif de théâtre révolutionnaire… plus virulent. Or, la France est trop petite pour deux collectifs de théâtre révolutionnaires.
La présentation de ce roman était alléchante.
J’ai commencé ma lecture en aimant le style sobre et factuel (pour une fois).
Mais, après le premier coup de feu, j’ai trouvé que le récit s’enlisait, comme si l’auteur ne savait plus quoi faire de ses personnages que la situation dépasse.
Ce patinement sur des pages et des pages, les hésitations des personnages ont fini par me lasser.
Au moment de rédiger une chronique sur ce premier roman, l’angoisse m’étreint. Comment faire pour raconter ce livre inclassable qui tient plus de l’exercice stylistique que du roman ? Un livre déroutant aussi bien par son contenu que par sa forme.
Essayons d’en faire un petit résumé. Elena, Valencia et Alex (pour Alexandre) sont étudiants en théâtre. Mais se faire une place dans le monde du spectacle n’est pas simple et suite à l’accueil désastreux de leur première pièce, ils décident de créer un collectif révolutionnaire. Sauf que, dans la ville de Gaillon, il en existe déjà un. Et tout dérape.
Cela posé, le déroulé de l’histoire est parfaitement déstabilisant ! On peut trouver cela original et s’y attacher ou tout simplement perdre pied. Très vite le propos devient confus, les événements s’embrouillent et le lecteur n’est pas aidé par les ruptures du récit. Sans toutefois avoir envie de jeter le livre aux orties car la curiosité quant à la conclusion vers laquelle ce parcours chaotique nous conduit est la plus forte.
Entre chaque chapitre, ou presque, se trouvent des textes brefs qu’on imagine être des extraits d’articles de journaux ou des transcriptions de passages audios. Plusieurs textes viennent s’intercaler pour aborder des thèmes divers tels que les incendies de voiture ou l’obsolescence des objets. On y trouvera même un texte de pièce de théâtre.
Prise d’otage, course-poursuite, échanges de coups de feu, explosions en tout genre ajoutent largement à la sensation de confusion qui a saisi le lecteur. Le tout procure un sentiment étrange, comme si on était soumis à un effet stroboscopique au cœur duquel l’esprit doit toujours se repositionner pour reprendre le fil du récit.
On sent ici toute l’énergie de la jeunesse, son engagement et son indiscipline, sans toujours y adhérer mais en la saluant toutefois comme salutaire. Il y a indéniablement un style chez ce primo-romancier et il y a une certaine curiosité à voir ce que sera le second roman de l’auteur.
La vitalité des premières pages fait augurer du pire comme du meilleur. Les dialogues sont trash, et ne permettent aucun doute sur l’âge des personnages, unis par une cause commune : se faire remarquer par leur prestation théâtrale dans le cadre de leurs études. Si le succès escompté n’est pas au rendez vous, le but initial de leur production sera détourné : les trois étudiants vont consacrer leur créativité à la rédaction d’un pamphlet révolutionnaire ! Un malheureux concours de circonstances va considérablement modifier leur projet !
Très original par la forme, le roman fait alterner la narration de l’un des étudiants, des pages qui évoquent des tracts politiques, mais aussi des scènes théâtrales, le lecteur est sans cesse déstabilisé. Mais on ne s’ennuie pas une seconde en suivant les aventures rocambolesques des révolutionnaires en herbe.
Le parti pris du texte polymorphe cache cependant des réflexions muries sur notre mode de vie, qui ressemble fort à une volonté de scier la branche sur laquelle on est assis.
Mes réticences initiales ont vite été vaincues par les surprises et le rythme de ce roman très atypique.
384 pages Notabilia 17 août 2023
Livre qui part dans tous les sens, mais comme cela parle, pour partie, d’un collectif qui veut tuer le monde ... pourquoi pas !
Certes, je l’ai lu en entier, mais je n’ai pas forcément compris où en voulait venir l’auteur.
J’avoue que cet ouvrage me laisse perplexe.
Alex, Elena et Valencia, étudiants en arts du spectacle, montent un collectif baptisé "Jeudi" dont l'objectif est révolutionnaire. Un jour, croisant les "Ravitailleurs", ce qui était pour eux leur révolution prend une autre tournure. L'heure est venue de faire la guerre et tous les coups sont permis.
« Mais putain, je m’inspire pas de Mein Kampf ! Je veux juste foutre le bordel, et on fout le bordel avec des œuvres bordéliques, alors je vais faire une œuvre bordélique. Mais pas raciste. Ni complotiste. Ni de droite. »
Ce premier roman est une explosion littéraire. Les situations que vivent les protagonistes sont d'une variété et d'une intensité incroyables. Il y a de tout et pour tout le monde. Et c'est bien là mon souci. En effet, Eden Levin part dans tous les sens et par la même occasion moi aussi. Lire ce roman, entièrement, a été quelque peu laborieux pour moi. L'intrigue était pourtant bien emballante mais l'écriture manque de structure pour accrocher.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/08/12/40007162.html
Trois étudiants en arts du spectacle montent un collectif qu'ils baptiseront « Jeudi »
Ce collectif est résolument révolutionnaire.
Tout irait pour le mieux s'ils n'avaient pas croisé la route des « Ravitailleurs », un autre groupe de théâtre révolutionnaire.
Deux groupes de ce genre, c'est un de trop, et la guerre est déclarée.
Une guerre qui ne connaîtra pas de limites.
Voilà un premier roman original.
On sent la fougue de la jeunesse dans cette écriture qui allie divers styles.
C'est incontestablement une écriture intelligente.
Mais qui tend à perdre le lecteur.
Ça part un peu dans tous les sens et on a parfois du mal à suivre.
C'est comme un grand délire auquel se serait livré l'auteur.
Et il nous entraîne dans des situations explosives qu'on ne comprend pas toujours.
Malgré tout, il y a une incontestable qualité d'écriture, et je n'ai pas boudé mon plaisir, appréciant de plus la qualité du papier glacé.
Auteur à suivre donc, pour voir comment il va progresser dans son rôle d'écrivain.
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