Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Est-on encore une mère quand il n'y a plus l'enfant, est-on encore une femme si on faillit en tant que mère, est-on encore quelqu'un.e sans mot pour dire.
Tentative de partage d'un monde déserté par le détournement de la langue et jeu du trouble fictionnel.
Une adresse sensible et parfois moqueuse, empruntée au genre du stand up qui invite l'assemblée à renommer le monde avec joie et non sans peine.
La parole est au centre, abrupte, en tension avec la technicité de l'élocution et de l'interprétation sur le fil, près de l'effondrement.
Dans toutes les langues, il n'y a pas de mot pour définir le parent, la parente, apparemment, qui a perdu son enfant. L'irruption de la langue anglaise, reflet du gouffre et propice à la drôlerie de situations extra-quotidiennes.
Le vouloir bien-faire, le sentiment d'inadéquation, la nécessité de faire forum de nos failles, front de nos indignations. Plateau nu, technique de l'actrice extra quotidienne jusqu'à l'étouffement, et élocution allant au bout d'elle-même, qui surfe entre récital poétique, concert de folk, et stand up tragique.
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