80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À la fin des années 1960, lorsque émerge une nouvelle génération d'artistes, se pose en France la question de la peinture. De jeunes plasticiens tentent alors d'ouvrir une autre voie. En renonçant à la cérémonie du tableau pour revenir aux gestes et aux outils du peintre, la nébuleuse Supports/Surfaces apportait assurément une vraie réponse française au débat sur la peinture. Dans ce groupe, rapidement éclaté, Jean-Pierre Pincemin fit toujours figure de peintre absolu. D'emblée, il fut placé sous la double invocation de la tradition et du bouleversement de la peinture.
En 1986, l'artiste présente, dans l'exposition intitulée « L'Année de l'Inde », des grandes toiles qui semblent faire le choix de la figuration et qui destabilisent le regard de la critique et des institutions. Peu comprennent alors que Jean-Pierre Pincemin s'est en fait engagé dans un renouveau purement plastique de la composition du tableau. Et cette quête marque toutes les autres relectures de l'histoire de l'art que propose ensuite l'artiste dans les magnifiques séries des « Chasses », des « Arbres de la connaissance » et des « Marie-Madeleine ». En plaçant ces travaux au coeur d'une trajectoire encore une fois très cohérente - c'est-à-dire dans la préparation des grandes toiles abstraites aux réseaux d'arabesques de 2004-2005 -, on s'aperçoit que Jean-Pierre Pincemin reste fondamentalement engagé dans l'obsession de la construction de la peinture.
Enrichi de textes de Christian Bonnefoi, Déborah Laks et Bernard Lamarche-Vadel, cet ouvrage est le miroir des trois expositions consacrées à Jean-Pierre Pincemin, disparu en 2005, par les musées d'Angers, de Céret et de Roubaix.
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