Dans "Je suis le genre de fille", Nathalie Kuperman nous plonge dans le quotidien d'une femme rongée par la culpabilité...
«D'accord» : c'est peut-être le mot qu'elle dit le plus souvent, par fatigue, lâcheté ou absence d'à-propos. Mais certains soirs, tard, après avoir improvisé une danse dans son salon pour chasser les contrariétés de la journée, elle est capable d'envoyer des mails incendiaires ou insensés pour rectifier la situation. Oui, c'est le genre de fille accommodante, avec ses proches, son ex-mari un brin narquois, son adolescente de fille, son trop parfait collègue de travail. Puis ceux à qui elle tient inlassablement la porte dans le métro, ceux qu'elle laisse passer indéfiniment devant elle à la caisse du supermarché au motif que leur caddie est moins rempli. Conciliante, oui, jusqu'au moment où elle dit non, un immense Non lancé comme un éclat de rire à la figure de ceux qui ne doutent jamais d'eux, qui tiennent à jouer le premier rôle dans leur comédie sociale. Mais pour qui se prennent-ils ?En faisant le portait d'un genre de fille qui nous ressemble, Nathalie Kuperman livre une comédie sur les apparences et les non-dits et, en guerrière discrète mais tenace, s'attache à démasquer ce que Nathalie Sarraute appelait «les innombrables petits crimes» que les paroles des autres provoquent en nous.
Dans "Je suis le genre de fille", Nathalie Kuperman nous plonge dans le quotidien d'une femme rongée par la culpabilité...
Je suis le genre de fille qui n'a pas trop accroché au livre, n'y trouvant pas de vrai intérêt, mais qui a changé un peu d'avis sur la dernière partie, qui devient davantage agréable.
Un roman jubilatoire, drôle et déjanté !
Je pense avoir souri tout au long du livre.
Amusant et avec une bonne dose d'autodérision, j'ai été conquise par cette lecture à la fois surprenante et touchante.
J'ai suivi avec intérêt, le parcours de Juliette, une femme de cinquante ans, parisienne, séparée de son mari depuis quelques années.
Elle vit seule avec sa fille dont elle en a la garde alternée.
Elle commence chaque chapitre par cette phrase "Je suis le genre de fille qui" et nous raconte sa vie et ses états d’âme avec beaucoup d'humour et d'émotions.
C'est parfois réaliste ou loufoque, chacun s'y retrouvera à un moment donné dans les situations ou péripéties de Juliette.
Un autoportrait qui n'épargnera à aucun moment, son image de femme ou de mère.
Un parcours à la fois cocasse et émouvant...
Une femme ordinaire cherchant tout simplement à être heureuse ! Mais faut-il réussir à mettre de côté, ses manies, ses angoisses et appliquer le "lâcher prise", ce qui est loin d'être évident pour Juliette !
Et comme pour beaucoup d'entre nous, soit disant en passant !
Je suis ravie d'avoir lu ce roman.
N'hésitez pas à le découvrir à votre tour...
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/05/je-suis-le-genre-de-fille.html
JE SUIS LE GENRE DE FILLE , un titre et aussi une anaphore qui sert de tremplin à une série de chapitres dans lesquels Juliette, 45 ans, présente chacune des caractéristique qui la définissent.
Juliette avec sa fille de 15 ans en garde alternée, son ex, ses collègues de bureau, en vacances, en soirée chez des amis. Des monologues intérieurs, où elle se raconte avec humour, se plaignant, se rassurant, se repentant ou se lançant des défis ; l'ensemble brossant le portrait d'une femme d'aujourd'hui.
Elle n'est pas une super-woman, Juliette, non, elle est plutôt velléitaire, un peu lâche, arrangeante de peur de la discorde, elle gratte ses plaies sans les guérir.
Cette succession de séquences tantôt comiques, tantôt désarmantes ou agaçantes, dignes d'une comédie à la mode, gagne en profondeur et en gravité par la récurrence d'allusions à son enfance, à ses parents séparés et finit par prendre tout son sens au dernier chapitre. Il révèle la blessure secrète de Juliette, la source de sa névrose.
Cette longue auto-définition est en fait une trop tardive déclaration d'amour à une mère morte d'un cancer et dont elle n'a pu ou su se faire comprendre.
Agréable et bien rythmé, le texte évoque tant de choses en nous que cela en devient presque un jeu. Mais, il ne s'agit pas que de cela dans ce roman-auto-dérision. La solitude pointe son nez et n'est jamais loin. les coeurs se brisent et il y a des larmes dans le verre de vin que Juliette boit, seule devant sa télé. Et au fil des pages, c'est l'absence parfaitement bien décrite, celle de la mère notamment, partie trop tôt mais présente dans chaque geste du quotidien par ce qu'elle a laissé en héritage à sa fille.
Lisez ce beau roman qu’il faudra bien prendre au sérieux même si l’on rit souvent.
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