Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Inti Flynn, une jeune biologiste, arrive en Ecosse pour diriger une équipe de scientifiques chargés de réintroduire le loup dans les Highlands. Ses efforts pour réensauvager la nature meurtrie se heurtent rapidement à l'hostilité des locaux, inquiets pour leur sécurité et celle de leur bétail. Quand elle découvre le corps atrocement mutilé d'un éleveur quelques jours après avoir relâché les premiers loups dans la forêt, Inti comprend que les coupables seront vite désignés. Sans réfléchir, elle fait disparaître le cadavre. Mais si les loups n'ont rien à voir avec tout ça, quel monstre rôde donc dans les forêts ?
« On avait huit ans le jour où papa m’a coupée en deux, de la gorge jusqu’au bas du ventre. »
Première ligne de ce livre. Bon, et bien, voyons la suite…
Inti Flynn, australienne et biologiste est chargée de la réintroduction des loups dans les Highlands écossaises. Bien entendu, cela ne va pas sans mal avec les éleveurs de moutons. Pensez, ils ne pourront plus faire paître leur cheptel en liberté. La présentation a été houleuse !! et lorsque Inti a libéré les loups, c’est pire. Un d’entre eux est plus violent que les autres, Stuart Burns, celui-là même qu’elle retrouve mort en forêt, bien amoché. De peur que les villageois s’en prennent aux loups, elle l’enterre. Oui, mais, si les loups ne sont pas responsables, ce qu’au fond d’elle, elle pense… Qui est responsable de la disparition de cet homme violent avec sa femme, ses animaux, les autres?
Inti s’en ouvre à sa sœur jumelle, Aggie, muette, traumatisée par un évènement certainement tragique qui l’empêche de sortir, de parler. Elles communiquent entre elles par un langage des signes qui leur est particulier et leur permet de ne pas être comprises des autres. Avant c’était Aggie qui protégeait sa sœur atteinte de synesthésie, qui fait qu’elle ressent dans sont corps tout ce que l’on inflige à l’être devant elle, que ce soit humain ou animal. Maintenant, c’est à Inti de s’occuper de sa sœur, de l’entourer, d’être là dans son enfermement.
Les parents, parlons-en. Un père qui vit dans la forêt près de Vancouver et qui leur a appris la survie en milieu sauvage. La mère, habite en Australie, avocate, il est hors de question qu’elle vive à la campagne.
Charlotte Mc Conaghy dépeint une nature envoûtante, sauvage et tisse un suspens qui va crescendo.
« Je pleure encore la beauté du monde », superbement écrit et traduit, est un hymne à la nature, la faune sauvage, la résilience. Il y est également question de la violence faite aux femmes, alors que tout le village le sait, le voit et ne dit rien, voire en profite. Les personnages principaux ou secondaires sont vrais, le paysage des Highlands est partout dans ce livre.
Un livre dense, captivant, addictif qui m’a valu une nuit écourtée, mais c’était si bon !! Bien sûr, un coup de cœur pour ce premier roman de Charlotte Mc Conaghy. La couverture est superbe.
Merci à la si gentille et ouverte libraire qui m'a proposé cette lecture. J'ai eu raison de lui faire confiance, comme d'habitude !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !