80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En mars 2011, un séisme frappe le Japon, entraînant l'accident nucléaire de Fukushima. Pour le monde entier, l'histoire paraît alors se répéter. Chacun songe aux deux bombes atomiques qui ont été larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, catastrophe sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Nous savons quelle déflagration cela a provoqué dans la littérature occidentale. Mais que sait-on des poètes japonais qui écrivirent en lettres de cendre les tragédies d'Hiroshima, de Nagasaki et de Fukushima ? C'est à cette question brûlante d'actualité que répond l'anthologie établie par Dominique Chipot. Sans analyse ni commentaire, par la seule force du haïku et du tanka, elle se fraye un chemin parmi les décombres. Avec l'espoir "que le genre humain ne s'anéantisse pas par luimême".
Ce livre est un choc. Les formes courtes se prêtent particulièrement bien à l'évocation de ces événements après lesquels la vie continue, ce qui est sans doute le plus brutal. Beau et cru.
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