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J'ai vu Sisyphe heureux

Couverture du livre « J'ai vu Sisyphe heureux » de Katerina Apostolopoulou aux éditions Bruno Doucey
Résumé:

Une famille de pêcheurs dont le père disparaît en mer, un couple de gens modestes que la mort vient séparer, un homme seul qui abandonne maison, papiers d'identité et biens matériels pour vivre en vagabond sous les étoiles... Trois poèmes narratifs.
Trois destins aux prises avec la vie. Trois... Voir plus

Une famille de pêcheurs dont le père disparaît en mer, un couple de gens modestes que la mort vient séparer, un homme seul qui abandonne maison, papiers d'identité et biens matériels pour vivre en vagabond sous les étoiles... Trois poèmes narratifs.
Trois destins aux prises avec la vie. Trois histoires simples pour dire la fierté du peuple grec. Ce ne sont pas les héros des batailles homériques que chante Katerina Apostolopoulou dans ce premier recueil écrit en deux langues, le grec et le français, mais le courage des êtres qui placent l'hospitalité et la liberté au-dessus de tout, qui se battent avec les armes de l'amour et de la dignité, qui ont peu mais donnent tout. À l'heure de la crise économique et du concept de décroissance, une voix venue de Grèce nous invite à voir Sisyphe heureux.

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Avis (1)

  • Le titre de ce recueil de trois histoires résonne comme une réponse à Albert Camus qui voulait croire que Sisyphe pouvait trouver le bonheur dans l’accomplissement absurde de sa tâche. Chez Katerina Apostolopoulou, ça se passe chez Maria et Manolis, Leur vie est rude, pauvre mais, tous les...
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    Le titre de ce recueil de trois histoires résonne comme une réponse à Albert Camus qui voulait croire que Sisyphe pouvait trouver le bonheur dans l’accomplissement absurde de sa tâche. Chez Katerina Apostolopoulou, ça se passe chez Maria et Manolis, Leur vie est rude, pauvre mais, tous les matins, ils empruntent le même chemin, comme Sisyphe qui escalade sans répit sa montagne. « Savoir que toute la vie sera ainsi/ Et en sourire » Une vie de pauvreté n’empêche pas d’être heureux et c’est avec des mots dont la simplicité fait la beauté que l’auteure nous conte cette histoire de petits riens qui font un monde.

    Chacune des trois histoires abordent la mort et le deuil, mais sans misérabilisme. Comme cette famille d’un pêcheur disparu en mer alors qu’il croulait sous les dettes. A force d’acharnement, ils vont se relever en poursuivant le métier du père.
    Dans la dernière, une jeune fille raconte l’histoire de Fotis qui avait tout abandonné pour devenir « l’ermite de la colline » après la mort prématurée de sa femme. Il était « l’homme qui écoutait l’âme de la vie » On le respectait, on le nourrissait et on l’écoutait.
    Au-delà de la mort, ces trois récits parlent de vies simples et dignes, emplies d’amour et de générosité.
    La langue pour conter ces destins use de la même simplicité qui la rend si poétique et universelle. Les phrases délicates sont des broderies à petits points pour des vies minuscules où l’on n’a pas besoin de grands exploits pour vivre libre, heureux, solidaires et dignes.
    Le recueil donne à voir le texte dans les deux langues : grecque et française, et cette alternance d’écriture est le reflet de Katerina Apostolopoulou qui écrit dans les deux langues.

    Un beau texte qui s’adresse aux adolescents mais qu’on peut déguster à tout âge.

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