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Comment imaginer survivre en prison lorsqu'on est séropositif, vu les conditions de détention dans les maisons d'arrêt françaises : surpopulation carcérale, violation de l'intimité des prisonniers, mauvaises conditions sanitaires.? C'est le combat quotidien de Laurent Jacqua, incarcéré depuis l'âge de 18 ans, sorti en janvier 2010 de la maison centrale de Poissy.
Détenu depuis 1984, Laurent Jacqua est au départ réfractaire à toute forme d'autorité et passe de longs séjours au mitard. C'est dans ces quartiers d'isolement qu'il subira une trithérapie. " Je ne dors plus, je ne mange plus, je meurs, j'agonise et je n'ai plus de force, de résistance. [.] Personne ne s'inquiète, je meurs en cellule seul comme un chien. ", écrit-il dans son blog, le premier tenu par un prisonnier (Vu de prison : laurent-jacqua.blogs.nouvelobs.com). Véritable rebelle rescapé du monde carcéral, on lui refuse une suspension de peine après l'adoption de la loi Kouchner, qui devrait permettre une libération anticipée pour les prisonniers malades.
Soutenu par sa femme, rencontrée en prison, il se bat aujourd'hui pour l'amélioration des conditions pénitentiaires en général, et plus particulièrement celle des malades du SIDA. Il est le premier, depuis 2006, a tenir un blog en tant que détenu Il y publie des textes en prose, des poèmes et des dessins.
Héros ou criminel selon les points de vue, Laurent Jacqua apporte un témoignage accablant sur les conditions de prise en charge de la maladie en détention, d'un point de vue sanitaire et psychologique. Un texte choc, sans concession, d'une justesse troublante.
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