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J'ai commence a travailler

Couverture du livre « J'ai commence a travailler » de Olivier Pasquiers aux éditions Creaphis
  • Date de parution :
  • Editeur : Creaphis
  • EAN : 9782913610637
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 80
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Ce petit livre, (le format est celui du catalogue et du livre Belleville Belleville) est à la fois un livre de photographie et un livre de mémoire.
Dans la mouvance actuelle du goût pour l'histoire industrielle, il s'inscrit sur le registre sensible de la collecte des traces d'un monde... Voir plus

Ce petit livre, (le format est celui du catalogue et du livre Belleville Belleville) est à la fois un livre de photographie et un livre de mémoire.
Dans la mouvance actuelle du goût pour l'histoire industrielle, il s'inscrit sur le registre sensible de la collecte des traces d'un monde particulier : la " Grosse Boutique " à Bogny-sur-Meuse, la plus importante boulonnerie des Ardennes. A deux pas de Charleville-Mézières, cette usine a accueilli depuis sa création au XIXe siècle des milliers d'ouvriers. Plusieurs générations s'y sont succédées et des ouvriers et ouvrières de toutes origines y ont travaillé. Le site, démoli en 1970, a laissé place au collège Jules-Ferry. Enseignante en histoire dans ce collège, Fabrizia Laquay-Valeriani a entrepris un travail de mémoire auprès des anciens de la Grosse boutique, en collaboration avec Olivier Pasquiers, photographe au collectif le bar Floréal à Paris. D'autre part, puisque l'activité de métallurgie de pointe est encore présente dans cette localité, le travail (photographique et ethnologique) s'est étendu auprès d'ouvriers de plusieurs générations encore en activité dans les ateliers de Bogny-sur-Meuse.
Le livre résulte de cette double expérience. Les " portraits ouvriers " sont en quelque sorte illustrés par la parole des gens photographiés. Ces textes, à peine retouchés pour des questions de lisibilité, sont principalement issus d'enquêtes orales préparées par les élèves et leur professeur. Celle-ci s'en explique d'ailleurs en ouverture de l'ouvrage.
Deux séries de portraits se succèdent dans le livre. Ce sont d'abord ceux des anciens, aujourd'hui retraités, assis pour la plupart dans leur salon. Puis viennent, en pied et devant leur machine, à leur poste de travail mais en situation frontale de pose (pause), les ouvriers d'aujourd'hui (en 1999 et en 2003).
Une " note " des éditeurs, en fin de livre, propose une réflexion sur la place de ces images et de ces textes dans l'historiographie des représentations ouvrières. Un glossaire de certains mots et expressions de métier accompagne cette réflexion.

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