80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Un objet qui cache un homme et un homme qui devient un objet ; telle est la problématique principale de [cette] recherche. » Soit deux postures quasiment inverses, respectivement portées par les oeuvres de Robbe-Grillet et de Mahfouz, décelées par J. Hadjji et que cette critique n'aura de cesse d'interroger tout au long de ce travail. En effet, cette divergence entre ces deux auteurs, l'un français et l'autre égyptien, est dans le même temps recouverte par leur commune appartenance au mouvement du Nouveau roman et par les rapports étroits que tous deux ont entretenu avec le cinéma. De l'un à l'autre, autopsie donc des relations qui se trament entre l'homme et le réel, entre le dedans et le dehors, au sein de leurs textes romanesques ; de l'esthétique qui s'en dégage ; mais encore de la philosophie qui en émane.Si l'essai littéraire de J. Hadjji est l'occasion de relire les oeuvres de Robbe-Grillet, il est encore, grâce à l'entreprise comparatiste, une fenêtre ouverte sur la production de l'Égyptien Mahfouz. Là même se situe certainement la vertu principale de cet ouvrage qui élargit nos perspectives, nous initie à l'originalité et à l'histoire d'autres littératures, tout en soulignant les mouvements réflexifs et esthétiques qui animent, par-delà les frontières, des textes apparemment distants.
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