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«René Bailly, psychanalyste et ancien gérant de l'Ecole freudienne de Paris, m'a fait part peu de temps avant sa disparition, survenue le 29 novembre 2010, d'une confidence que lui avait faite Jacques Lacan dans les toutes dernières années, c'est-à-dire après le Séminaire Le sinthome, selon laquelle il aurait souhaité consacrer une année entière à une lecture conjointe de la Bible et de Finnegans Wake de James Joyce.Il s'agissait d'un dernier projet, sinon le dernier, qu'il ait entendu Lacan formuler.
La question qui se pose, évidemment, est celle de savoir quel aurait été le contenu de ce Séminaire, en sachant toutefois que, selon Bailly, il s'agissait pour Lacan de dire « ce qu'il lui avait fallu taire » dans le Séminaire sur les Noms-du-Père, interrompu en 1963. En ce qui concerne la Bible, il est facile d'imaginer ce dont il pouvait être question, puisque ce livre tourne tout entier autour du Nom imprononçable d'un Dieu qui parle, et de ses prescriptions. Pour Finnegans Wake, en revanche, on discerne moins le fil conducteur, sauf si, bien entendu, on a lu le Séminaire Le sinthome consacré à James Joyce, auquel cas on est en grande partie éclairé.» Il s'agirait de la question de la religion qui a été bannie de la psychanalyse qui referait une entrée fracassante dans les propos de Lacan et donc une question actuelle pour ses successeurs et interprètes. » P. Daviot
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