Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
De Memnon l'Ethiopien, dont les écrivains antiques soulignent la beauté, aux clichés fournis par la littérature coloniale et ses philosophes (dont Hegel), l'image du Noir a subi divers avatars. Ce volume s'attache surtout au noeud d'expériences contrastées, de sentiments parfois troubles qu'offrent à cet égard les XVIIe et XVIIIe siècles. Les relations concernant la Côte d'Ivoire, l'ethnographie piétiste et le théâtre, en France et en Allemagne, sont spécialement envisagés. Connaissance de l'autre et raison n'y sont pas toujours du même côté. La Révolution française ne pourra imposer durablement une abolition de l'esclavage à laquelle travailla Lamartine, en moraliste et en «propriétaire». La question d'une émancipation intellectuelle, quant à elle, ne se posait trop souvent qu'en termes rhétoriques et comme alibi colonial, malgré la présence en Europe de lettrés noirs ou métis éduqués dans de grandes universités. L'avenir de la musique et des beaux-arts, qui font ici l'objet d'un chapitre spécial, allaient infliger à certains pessimismes un singulier démenti.
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