Tony Pagoda, chanteur de charme napolitain, a connu la gloire, l'argent, les femmes. Lorsque la scène évolue, il décide de changer de cap et s'installe au Brésil, au fin fond de l'Amazonie. Dix-huit ans plus tard, un chef d'entreprise reconverti dans la politique lui fait un pont d'or pour qu'il se produise à nouveau en Italie. Pagoda découvre un pays vulgaire et stupide qu'il ne reconnaît pas, où l'argent est roi....
Chef de file du nouveau cinéma italien (Il Divo), Paolo Sorrentino a su créer une langue unique à l'humour ravageur pour donner vie à Tony Pagoda, chanteur cocaïnomane, tonitruant et désabusé. Ils ont tous raison est un véritable phénomène d'édition en Italie. Une prose verte, nerveuse, drue. Un rythme enivrant. Des formules comme des coups... Bref, un premier roman qui cingle et qui réveille. Et vous laisse « la bouche ouverte ». Exactement ce que souhaitait son auteur.
Florence Noiville, Le Monde des livres.
Malgré les critiques mitigées j'ai lu et apprécié ce roman même si en effet il aurait sans doute gagné à être plus court. Le passage sur les cafards et Manaus est particulièrement amusant , peut être parce que je vis dans une région où ils pullulent.
Un chanteur de charme italien en pleine gloire : drogue, argent, femmes....abandonne tout et s'exile a Brésil.
Tous les ingrédients pour faire un bon roman : observation sans concession de la société napolitaine, analyse du comportement humain, humour.....et pourtant, j'ai trouvé ce roman très très long, ces 400 pages interminables sans jamais ressentir la moindre émotion (à part pour les petites phrases en italien au début de chaque chapitre)
C'est l'histoire d'un chanteur de charme qui connait la gloire, les femmes mi-escrot mi-séducteur, il y a beaucoup de terme cru ! je vais voir un peu plus loin.
Une écriture âpre et brutale qui fait merveilleusement écho à un héros désabusé ! Bof, je commence à être déçu, j'avais vu un reportage sur ce livre il était bien décrit ça donnait envie de le lire mais là (comme quoi il faut se méfier des éloges de TV), j'ai beaucoup de mal à continuer, je m'ennuie dans ce livre !! mais je vais continuer un peu !!!! peut être !!
La déception est à l'image de ce que j'attendais de ce livre. Il commence assez mal d'ailleurs par un inventaire -à la Prévert a-t-on coutume de dire- de sept pages qui aurait pu être drôle, original mais qui est surtout un peu longuet, et qui résume d'ailleurs ce que je pense de l'ensemble de ce roman. Puis, entre en scène Tony Pagoda -dans tous les sens du terme, puisqu'il arrive dans le roman et qu'il se prépare, dans sa loge à monter sur scène pour un concert très particulier, devant du beau monde, des Italo-américains dont Franck Sinatra lui-même.
Seulement, le charme n'opère pas. L'écriture que l'on me promettait unique, originale l'est probablement, mais elle est surtout agaçante et parfois à la limite du mauvais goût et du roman de gare
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