Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Iles de beauté est peut-être le plus beau livre d'Alain Gerbault, en tous les cas le plus heureux, le plus serein. Fin décembre 1933, après trois années passées en Europe et un an de voyage, le navigateur jette enfin l'ancre aux îles Marquises, première étape de ce qu'il appelle «la route du vrai retour». Et c'est une libération, comme si, après des années de tourments et d'errance, Gerbault se retrouvait. Partageant la vie des insulaires, leurs pêches, leurs jeux, notant leurs légendes, explorant les îles une à une, il mène une vie libre, sans souci des conventions - et les premières pages de son récit rayonnent de ce bonheur émerveillé de la redécouverte. Viendra plus tard le temps de l'échec et du malheur - qu'il évoquera avec colère dans Un paradis se meurt -, quand tous ses efforts pour sauver la culture polynésienne se heurteront à la dure loi de la «civilisation blanche sans merci». Mais pour l'heure, Gerbault s'abandonne au pur plaisir de l'aventure.
Un livre rare, jamais réédité depuis 1941, qui se situe exactement avant Un paradis se meurt, également publié aux Editions Hoëbeke.
un peu déçu je trouve ce livre bien mais très très répétitif !!!
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