"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Premier Africain à recevoir le prix Nobel de littérature et militant politique aux initiatives prodigieuses, Wole Soyinka donne ici une suite à ses deux premiers volumes de Mémoires intitulés : Aké, les années d'enfance et Ibadan, les années pagaille et ceci dans une chronique désormais centrée sur sa vie d'adulte, tumultueuse dans sa patrie bien-aimée comme dans l'exil. La langue lyrique, tortueuse et généreuse, qui caractérise son oeuvre dramatique et romanesque, fait entendre dans le présent récit l'esprit indomptable du Nigeria lui-même. Campant avec passion les personnages qui l'ont soutenu et inspiré, Soyinka ne se contente pas de raconter son exil et le règne brutal du général Sani Abacha ; il nous livre ses souvenirs intimes et des anecdotes amusantes ayant marqué sa vie et ses espoirs de retour. Mais, plus encore qu'une figure importante de la littérature mondiale, Wole Soyinka est la voix des droits de l'homme, de la démocratie et de la liberté. Il te faut partir à l'aube est la mémoire d'une vie publique passionnante, une méditation sur la justice et la tyrannie, un testament fascinant légué à un pays ravagé mais plein d'aspirations.
Les mémoires de cet immense écrivain (prix Nobel 1986), homme d'un courage, d'une humanité et d'un humour exceptionnels. Je l'ai lu lors d'un voyage en Afrique, je le relirai un jour, et le conseille vivement.
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