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Il faut une révolution politique, poétique et philosophique

Couverture du livre « Il faut une révolution politique, poétique et philosophique » de Aurelien Barrau aux éditions Zulma
  • Date de parution :
  • Editeur : Zulma
  • EAN : 9791038701298
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Il ne s'agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s'agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd'hui et avant tout, c'est notre manque d'imagination. L'art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n'avoir pas peur de ceux qui crieront au... Voir plus

« Il ne s'agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s'agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd'hui et avant tout, c'est notre manque d'imagination. L'art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n'avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions brûlantes d'actualité de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au coeur de l'écologie.
Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamentale est d'abord celle du pouvoir vivre.

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Avis (1)

  • Aurélien Barraud ne se résume pas à ses recherches en astrophysique. C’est un intellectuel engagé, connu pour une radicalité certaine au regard des périls et de la situation de notre monde. Ce texte d’entretien est court, mais il est guidé par l’objectif de « produire du réel » en mettant...
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    Aurélien Barraud ne se résume pas à ses recherches en astrophysique. C’est un intellectuel engagé, connu pour une radicalité certaine au regard des périls et de la situation de notre monde. Ce texte d’entretien est court, mais il est guidé par l’objectif de « produire du réel » en mettant l’accent sur l’importance de l’imagination pour ouvrir de nouveaux possibles.

    Si le temps n’est plus aux diagnostics (établis) mais à l’action créative, l’échange avec Carole Guilbaud est aussi quand même l’occasion de rappeler (on ne résiste pas à aux citations) :
    • qu’il faut être vigilent aux termes et mots et donc « … utiliser (quand il est approprié) le terme de « réfugiés » plutôt que de « migrants ». D'utiliser celui de « racisme systémique » plutôt que d’ « inclusivité insuffisante ». D'utiliser, en effet, celui de « catastrophe » plutôt que de « crise » pour référer à l'effondrement de la vie sur terre. » p 4
    • et « … il est tout aussi important de ne jamais nier la spécificité et l'unicité de chaque événement majeur. Auschwitz est unique. Absolument unique. Et il y aurait une scélérate indécence à le nier. Le crime colonial est unique. L'acceptation implicite d'un système (le nôtre) dans lequel un enfant meurt de faim toutes les 5 secondes tandis que les pays riches gaspillent près d'un tiers de la production alimentaire est unique. Chaque abomination est sans équivalent, incomparable : un relativisme laxiste et nivelant serait obscène. Peut-être la barbarie est-elle universelle mais ces manifestations sont toujours spécifiques. » p 5

    Et parmi les préconisations, outre les assemblées citoyennes, le besoin, plus que jamais, d’entraide et de solidarités, il en est une qui illustre le pas de côté, le changement d’angle : « Travailler la beauté est plus urgent et plus radical qu’équilibrer son bilan carbone. » p 29
    Et une conclusion sur « Une question (qui) reste ouverte : un système peut-il permettre sa propre fondation en autorisant la révolution qui le récuserait ? Rien n'est moins sûr. » p31

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