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Roman cru et brutal sur l´haltérophilie, sur le dépassement physique et mental, mais surtout sur l´oppression, François Gravel nous entretient sans compromis d´endoctrinement. Plus encore qu´au coeur du sport et de la compétition, c´est dans une société asiatique tyrannique misant sur un perfectionnisme malsain que François Gravel nous plonge avec ce roman.
Dans un pays qui n´est jamais identifié, un jeune haltérophile livre le récit succinct, dur et bouleversant de sa trop courte vie. Par le biais de notes en bas de pages et d´un récit complémentaire, sa femme - car le jeune homme fut marié de 13 à 16 ans - rétablit la vérité.
Confiné à un lit d´hôpital, Hò, 16 ans, champion d´haltérophilie, est en phase terminale. Sur des petits bouts de papier qu´il cache sous son matelas, il raconte une réalité dans laquelle il a toujours agi de manière à servir son pays, et plus particulièrement Dao Kha, leader du pays et soleil de leurs vies à tous. Fier patriote et pensionnaire d´un « camp de pionniers », il s´est prêté à tous les entraînements, à toutes les compétitions et même à toutes les opérations chirurgicales souffrantes qui se présentaient, tout ça pour la gloire de Dao Kha, père de la patrie. Complètement endoctriné, il a subi sans même rechigner, le mariage, les dons de sperme et la sexualité contrôlée qu´on lui a imposée.
Des années après les événements, Lin, qui fut marié à Hò, donne une version critique et éclairée des faits, dénonçant l´oppression et l´endoctrinement dont ils furent victimes et dont souffrit également tout le peuple, à l´intérieur comme à l´extérieur des camps.
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