La liste des polars qu'on a aimés, nos incontournables de l'été
Dans la Venise du XVIIIe siècle qui agonise lentement en s'oubliant dans de splendides fêtes, des pendus se balancent sous les ponts comme autant de fleurs au vent. Volnay mène l'enquête dans les eaux troubles de la Sérénissime tandis que le moine fait face à ses démons. Avec cette quatrième enquête du commissaire aux morts étranges, Olivier Barde-Cabuçon confirme son goût de l'intrigue et des masques.
La liste des polars qu'on a aimés, nos incontournables de l'été
La Sérénissime, va être le théâtre d’énigmes, que le chevalier de Volnay, le commissaire aux morts étranges, va tenter de résoudre, avec l’aide de son assistant, un moine empli de doutes et de sagesse.
A la demande de son ancienne maîtresse, la charmante Chiara, Volnay va devoir trouver le ou les coupables d’étranges pendus aux ponts de Venise ; mais, également du mystère de la mort du comte de Trissano.
Voyage dans le XVIIIe siècle, de la légendaire Venise, ou la trame de ces enquêtes s’effectuent dans la lutte des pouvoirs politiques, pour orienter la politique : par le maintien de son hégémonie sur les affaires de mer et la solution d’étendre l’essor sur les affaires de terre ferme.
Voyage également, où coexiste le règne des fêtes galantes et des jeux de hasard, des masques et des loups ; bref, d’une grande liberté de mœurs.
Voyage enfin, dans cette tragi-comédie, avec un personnage haut-en-couleur, Carlo Goldoni ; agrémenté en outre de fréquentes citations de Shakespeare.
Lecture agréable, avec un style fluide ; où cependant de grandes descriptions de l’organisation de la vie politique de la Sérénissime se font au détriment des énigmes, voire des relations amoureuses. Celles-ci trouvant un dénouement trop rapide ver la fin du roman.
Un bémol sur l’évolution des arcanes, une description des faits réalisés aux dépens de l’action ; mais peut-être faut-il s’imprégner de l’atmosphère de Venise et laisser vagabonder nos pensées sur les eaux tumultueuses de la lagune millénaire.
Le plus théâtral de la série du « Commissaire aux morts étranges » s’appuyant principalement sur l’œuvre de Shakespeare.
Morts inexpliquées, pendus balançant aux ponts de Venise, le Moine, déprimé, reviendra à la vie grâce au charme étrange et piquant de la jeune Violette, et Volnay en perdra sa légendaire logique.
Romantique en diable, mystérieux à souhait, ce roman est un excellent opus de la série.
Pour qui ne connait pas cet auteur, au demeurant charmant, plongez dans son univers de polars historiques et érudits, vous ne serez pas déçus. Il sait, mieux que personne, réconcilier l’intelligence de l’écriture, le mystère et l’Histoire.
Petite pub au passage, son avant dernier roman vient de sortir en poche et son nouveau est prévu pour le mois de mai.
L’auteur sera également présent au festival Quais du polar à Lyon.
Découverte très agréable du commissaire aux morts étranges ! Belle écriture, fluide et agréable. Cette enquête à Venise donne envie de lire les autres enquêtes de Volnay. Cependant, il est vrai que l'intrigue est un peu déséquilibrée, passant l'essentiel du roman sur une partie de l'enquête et délaissant un peu trop longtemps le mystère des pendus. Très bon roman policier historique tout de même.
Depuis quatre ans, les enquêtes du commissaire aux morts étranges sont devenues pour moi un rendez-vous incontournable du printemps : immersion réussie dans le XVIIIème siècle, crimes en apparence insolubles et personnages attachants que l'on voit évoluer de volumes en volumes, tout est là pour faire de cette série un must de la littérature policière historique.
Dans Humeur noire à Venise, le chevalier de Volnay et son assistant, le moine hérétique, quittent Paris et ses intrigues de cour pour rejoindre la belle Chiara à Venise. Le moine, englué dans une profonde dépression consécutive aux événements survenus dans le troisième volume de la série, Tuez qui vous voulez, glisse inexorablement vers la mort, au grand désespoir de Volnay qui espère que le dépaysement arrivera à le soigner. Une mort violente en chambre close, d'étranges pendus sous les ponts, mais aussi une jeune fille travestie en garçon, des amours contrariées et un retour sur les traces du passé seront nécessaires pour sortir le moine de sa torpeur, tandis que le chevalier de Volnay se démènera, au nom de la vérité, pour enquêter en pays étranger, dans une cité-état où il ne possède aucun pouvoir.
J'étais dubitative quant au fait de déplacer l'intrigue de la série à Venise le temps d'un volume, mais je dois reconnaitre que cela fonctionne très bien, je me suis régalée pendant ma lecture. Le changement de cadre permet un changement de ton, l'atmosphère ressentie à Venise est bien plus légère qu'à Paris, on pourrait presque se croire dans une pièce de commedia dell'arte s'il n'y avait pas ces meurtres à résoudre. Les références au théâtre sont d'ailleurs bien présentes dans le roman, avec notamment la présence de l'auteur Carlo Goldoni et de quelques comédiennes, ou les citations de Shakespeare qui parsèment le récit.
Le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire. Ses descriptions de la Venise du XVIIIème siècle, entre ombre et lumière, fastes et décrépitude, sont vraiment réalistes et visuelles, c'est une invitation - réussie - au voyage. Et mine de rien, on apprend beaucoup sur la ville, son histoire, son gouvernement, ses us et coutumes, etc. grâce aux informations distillées tout au long du récit. L'enquête policière est bien réalisée et ménage de nombreux rebondissements qui entretiennent le suspense. Les personnages, quant à eux, sont bien croqués et attachants, on voudrait ne pas avoir à les quitter...
Voici donc un très bon roman policier historique qui vous fera passer un excellent moment de lecture. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures du chevalier de Volnay et du moine, vivement le prochain volume !
Depuis la parution de "Casanova et la femme sans visage en 2012, j'attends avec impatience chaque nouvelle enquête de Volnay, le commissaire aux morts étranges. J'ai aimé "Messe noire" et "Tuez qui vous voulez". Je me réjouissais donc de la parution de ce 4ème volume.
Et, je ne sais pas pourquoi, ça n'a pas aussi bien fonctionné...Il m'en reste une sorte de déception, de confusion, comme si cette fois, l'intrigue avait eu moins de ressort, que l'histoire ait été plus terne, moins travaillée.
Ce n'est sans doute pas le cas parce que l'enquête sur la mort d'un patricien vénitien est habilement écrite mais celle sur les pendus, qui n'occupe pas toute la narration, m'a parue tellement accessoire que je l'avais oubliée et que j'étais surprise de la retrouver, résolue, en fin de roman !
Il m'a semblé aussi que Volnay était moins sympathique, plus intériorisé encore que dans les opus précédents et j'aurais aimé plus d'action, moins de mélancolie.
Venise est un théâtre parfait pour cette aventure où les faux-semblants s'accumulent ; on croise d'ailleurs Goldoni, créateur de la comédie italienne moderne et qui s'amuse de tous ces caractères à observer.
Ça reste une lecture très agréable, plus fantaisiste que les romans de J-F Parrot qui se déroulent à la même époque, et ce n'est pas cette toute petite déception qui m'empêchera de continuer à lire cet auteur !
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