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Les sciences humaines sont en déclin depuis plusieurs décennies et les crises récentes n'ont fait qu'aggraver les choses. Il s'agit désormais de former « utile » plutôt que d'encombrer l'esprit des étudiants avec la philosophie analytique, l'histoire médiévale ou les théories féministes post-modernes...
Dans ce contexte, le numérique est présenté par certains comme le moyen de sauver les sciences humaines d'une mort certaine. En rendant plus attrayants et plus accessibles leurs objets d'études, elles attireraient ainsi de nouveaux publics d'étudiants férus de nouvelles technologies et dépasseraient même le strict cadre universitaire.
Des voix s'élèvent cependant pour souligner le côté « gadget » et les dangers potentiels d'une telle évolution :
Invasion des sciences dures dans les sciences humaines, hégémonie du monde anglo-saxon, dématérialisation du patrimoine culturel et mise en accès immédiat, accentuation de la fracture numérique...
Comme souvent face à une innovation, il est difficile de faire la part des choses entre frilosité face au progrès et mise en garde raisonnée. Cet ouvrage nous permet de mieux saisir les enjeux de l'arrivée du numérique dans les sciences humaines et de nous forger notre propre opinion.
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