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Après Destination Abécédéria, Blexbolex revient avec un polar futuriste qui entraîne le lecteur à travers une réflexion psychologique ante-mortem.
Complété par CrimeChien, prequel relatant comment notre protagoniste s'est retrouvé du côté obscur, Hors Zone nous plonge dans les tréfonds de la conscience d'un individu sans nom (sans identité?) parcourant son possible destin s'il avait réussi à échapper à une exécution sommaire.
Hors Zone est un environnement hostile, un no man's land imaginaire dans lequel la réalité et les êtres sont mis à mal, un univers chaotique qui se reflète dans un rapport au langage déstructuré.
Blexbolex impose l'utilisation de l'argot au-delà de la simple recherche du bon mot et l'utilisation de tournures ordurières sont autant de symptômes de la violence de ce monde malade, où l'homme se trouve en constante opposition avec l'ordre établi. Les mots se bousculent dans un flot continu, sans répit, dans une course poursuite où il est impossible de reprendre son souffle si l'on ne veut succomber à une mort certaine.
Ces mots mis bout à bout renvoient rageusement aux superpositions de motifs et de couleurs dans le dessin, à la manière des collages de William Burroughs.
Blexbolex manie avec virtuosité superpositions fourmillantes et visions dérangeantes et nous livre deux récits explosifs qui réclament la plus grande attention.
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