Il s'agit d'anthologies de certains titres de Milan Poche Benjamin, regroupés par thèmes, dans un format agrandi. Après deux volumes consacrés aux sorcières et à l'école, celui-ci aborde les monstres et autres créatures fantastiques. Les « Milan Poche Benjamin » retenus sont, dans l'ordre d'apparition dans la compilation : - La Boîte à cauchemars, de Michel Piquemal, illustré par Frédéric Pillot (MPB n° 63) - Attention, dragon ! d'Amélie Sarn, illustré par Hervé Le Goff (MPB n° 2) - L'Ogre aux gros mots, de Christophe Loupy, illustré par Olivier Schwartz (MPB n° 43) - Le Monstre de l'espace, de Marc Cantin, illustré par Laurent Richard (MPB n° 10) Lancée au printemps 2000, la collection « Milan Poche Benjamin » compte 74 titres à la fin de l'année 2006. Le principe était novateur : accompagner l'enfant dans un apprentissage autonome - et même interactif - de la lecture. Avec des textes adaptés, un étroit et constant rapport texte/image, un travail très précis sur la mise en page, la typographie, le paratexte. Et puis des auteurs fidèles et reconnus : Gérard Moncomble, Michel Piquemal, Amélie Sarn, Christophe Loupi, Emmanuelle Cabrol... et des illustrateurs talentueux : Frédéric Pillot, Laurent Richard, Olivier Schwartz, Philippe Diemunsch, Hervé Le Goff et bien d'autres... Aujourd'hui, la collection est reconnue et bien installée, avec son originalité préservée, dans le secteur des « Premières lectures de fiction ». Seulement voilà, les Benjamins ont le « défaut » de leurs qualités : ils sont courts. D'où l'idée de regrouper quatre titres en un seul volume, autour d'une thématique porteuse et fédératrice. Après les sorcières et l'école, nous avons choisi de regrouper les histoires mettant en scène les créatures fantastiques qui peuplent l'imaginaire des enfants et que nous avons regroupé sous le terme générique de « monstres ». Un sujet traditionnel de la littérature de jeunesse, que Milan Poche Benjamin a souvent traité à contre-courant, en privilégiant l'humour et les renversements de situations. Il s'agit de puiser dans le fonds des codes et des classiques du genre, mais toujours de manière ludique pour susciter la surprise, le rire, et donc un vrai plaisir de lecture. Le « plus » de ces compilations est d'apporter une véritable animation pédagogique de la lecture. Le format est agrandi, les éléments de paratexte augmentés. On retrouve le lexique et la liste des personnages, mais aussi la thématique des monstres sous forme d'illustrations, pour permettre à l'enfant d'appréhender l'histoire et de la contextualiser. Un système d'onglets permet de visualiser
d'un coup d'oeil l'ensemble du livre et de rebondir très facilement d'une histoire à l'autre. L'ensemble procure donc une lecture « longue durée » de 128 pages, pour un prix très attractif de 9 euros. Le regroupement thématique permet des approches pédagogiques riches et multiples, fondées sur le principe de l'intertextualité : L'enfant reconnaît des personnages et des éléments rencontrés au cours des lectures orales faites par les parents. Ici, il peut les identifier et les relier au mot qui leur correspond. L'animation pédagogique de la page permet un apprentissage ludique des codes d'un genre littéraire : dans les marges, les actants et les archétypes du genre sont isolés et mis en valeur. À la fin du livre, tous ces éléments sont repris sous formes de jeux (jeu des intrus, des 7 erreurs...) : les connaissances sont donc réinvesties de manière ludique. Encadré : Les illustrations du paratexte et des jeux sont réalisées par Laurent Audouin. Un illustrateur unique pour bien dissocier les « bonus » liés à la thématique des histoires.
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