80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Cet inopportun " reste de terre ", disait Freud, citant Goethe.
Par un paradoxe qu'elle partage avec le sexe, la merde s'entoure d'un silence qu'on méconnaît si on le mesure à l'aune des discours qu'elle suscite. Qui croirait en effet que, sur cet objet d'opprobre, les hommes se soient inlassablement montrés bavards, au point qu'il ne fut absent ni de leurs divinités primitives, ni des croyances qui les animeraient encore lorsqu'ils auraient cru tuer en eux le barbare ? Qui croirait par exemple que, pour une banale histoire d'excréments, la sainte église catholique ait frôlé le schisme ? Mais gare à la dérision : l'obscène ne gît pas là où on croit, lorsque la merde est aussi cet objet dont le maître monnaie l'amour de ses sujets.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année