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L'histoire de la littérature latine n'est pas un donné, mais une construction, le fruit d'une conquête passionnée. La littérature latine classique n'est pas née avec Ennius et disparue avec Claudien. Séminale et immortelle, elle est le fruit du destin des livres - les manuscrits perdus, les fragments, les copies censurées, méticuleuses et parfois fautives des moines - et de toutes ses interprétations jusqu'à aujourd'hui. Bref, pas d'histoire de la littérature sans histoire de sa réception. Cette assertion est particulièrement juste pour la littérature latine constamment transmise et réinterprétée. C'est pourquoi, à côté d'Ovide et de Tite-Live trouvons-nous dans cette histoire historique et critique de la littérature latine les noms de Juste Lipse, Lambin, Bentley, Wilamowitz ou encore Hugo, Huysmans et Laurent Tailhade.
Le point de vue choisi - l'histoire de littérature latine et de sa réception - commande l'organisation de ce livre. En premier lieu, détachés des autres par leur oeuvre polyvalente et réunis sous le titre, repris à Dante, de « La Bella scuola», quatre noms qui n'ont jamais disparu de l'horizon, astres majeurs au « ciel » de la littérature latine : Virgile, Cicéron, Horace, Ovide. Suivent, en un vaste tour d'horizon, les représentants des principaux genres de prose et de poésie : Philosophie (Lucrèce, Sénèque, les Platonismes), Histoire, Roman, les Genres poétiques (Épopée, Élégie, Satire, Épigramme, Fable et Silve, les Poètes « mineurs »), Épistoliers et Orateurs et enfin Théoriciens de l'éloquence. Une Troisième partie est consacrée à la Littérature technique (Pline, Vitruve, etc.) et érudite (les érudits, les grammairiens). Ecrit sous la plume savante et sensible de Pierre Laurens, enrichi de nombreux extraits en traduction, l'ouvrage se clôt par une Quatrième partie consacrée à la « Littérature latine inconnue ».
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