"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le nouveau roman de Raphaëlle Giordano.
Henriette n'a pas que son prénom de décalé. Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent créatif d'architecte d'intérieur, qu'elle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter d'elle-même. Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable...
Anxieuse de nature, hypersensible et facilement fatigable, Henriette a ce qu'elle appelle un syndrome de trophobie : quand on la force à dépasser ses limites et que, rapidement, cela fait " trop " pour elle, elle est submergée d'angoisses mais n'ose pas l'avouer. De stratégie d'évitement en stratégie de camouflage, elle donne le change la plupart du temps, en se sur-adaptant aux autres - mais à quel prix !
Jusqu'au jour où un projet l'oblige à collaborer avec un bureau d'études dirigé par un architecte paysagiste ambitieux, charismatique... et à première vue imbuvable.
Alors qu'elle intègre cette nouvelle équipe, le petit théâtre des ombres se met en place. Au travail, en famille, ou en couple, beaucoup préfèrent avancer masqués pour ne pas révéler un intime perclus de fragilités. Pourtant, tout le monde a peur... mais pas au même endroit !
Henriette découvrira-t-elle, comme quelques heureux avant elle, que lorsque la lumière jaillit derrière les failles, c'est toujours pour éclairer ce que chacun porte en lui de plus beau ?
Version livre audio. Quand un roman fait vivre l’hypersensibilité en direct…
Un roman de Raphaëlle Giordano, je craque ! Je m’y retrouve toujours, je prends des notes, je fais des listes, mais je dois avouer que cela décroît à chaque nouvelle sortie. Je ne retrouve pas l’enthousiasme connu avec « Ta deuxième vie… » Et ici, même si ma lecture fut agréable et que je la conseille à ceux qui ont besoin de se rassurer, je n’y prendrai pas de leçon de vie. Ici, le plus a été la voix de Thomas Dormoy qui a su accompagner les personnages pour leur donner forces et fragilités selon les moments.
Henriette a un prénom et un look décalés ; elle est hyper sensible et a peur de tous les « trop ». Alors quand elle doit travailler avec un architecte qui cache ses failles derrière un aplomb certain et une sûreté factice, elle a fort à faire pour ne pas se laisser emporter dans des descentes vertigineuses. Travailler dans la création et l’excellence pour mettre en valeur les domaines qui leur sont confiés met la barre très haut, parviendront-ils à s’épauler ou se détruiront-ils ? Y aura-t-il un gagnant, un perdant ou trouveront-ils une force commune ?
J’avoue apprécier chez cette auteure la bienveillance dont elle fait preuve envers ses personnages, les présentant toujours en difficulté mais leur trouvant toujours des solutions. Et ces solutions s’appliquent à tout un chacun connaissant ces problématiques dans la vie de tous les jours. C’est toujours très fluide, avec une dose d’humour et une opiniâtreté jamais prise en défaut. Le risque est la mièvrerie qui quelquefois montre le bout de son nez, particulièrement dans ce roman dont je qualifierais le fond de léger.
Si vous aimez les lectures « doudou », n’hésitez pas, vous serez rassuré de voir que derrière des assurances de façade, les failles existent aussi. Les témoignages en fin de livre sont éloquents et mettent une lumière de réalité sur cette fiction.
Je remercie très sincèrement #NetGalleyFrance et Lizzie pour le SP non rémunéré de #Heureuxlesféléscarilslaissent passer la lumière.
En audio / Ecouté sans prise de tête. Sans surprise. Mais de façon agréable. Rencontré des personnages de tout les jours avec leurs qualités mais surtout leurs névroses. Une rencontre charmante et un roman feel good.
J'ai surtout apprécié les récits du blog de la fin...encore plus de réel !
Henriette n'a pas que son prénom de décalé. Elle a aussi un look original bien à elle et un vrai talent créatif d'architecte d'intérieur, qu'elle ne mesure pas vraiment, trop souvent occupée à douter d'elle-même. Car derrière la façade de jeune professionnelle douée, elle cache une peur inavouable...
Anxieuse de nature, hypersensible et facilement fatigable, Henriette a ce qu'elle appelle un syndrome de trophobie : quand on la force à dépasser ses limites et que, rapidement, cela fait " trop " pour elle, elle est submergée d'angoisses mais n'ose pas l'avouer. De stratégie d'évitement en stratégie de camouflage, elle donne le change la plupart du temps, en se sur-adaptant aux autres – mais à quel prix !
Jusqu'au jour où un projet l'oblige à collaborer avec un bureau d'études dirigé par un architecte paysagiste ambitieux, charismatique... et à première vue imbuvable.
Alors qu'elle intègre cette nouvelle équipe, le petit théâtre des ombres se met en place. Au travail, en famille, ou en couple, beaucoup préfèrent avancer masqués pour ne pas révéler un intime perclus de fragilités. Pourtant, tout le monde a peur... mais pas au même endroit !
Henriette découvrira-t-elle, comme quelques heureux avant elle, que lorsque la lumière jaillit derrière les failles, c'est toujours pour éclairer ce que chacun porte en lui de plus beau ?
Mille mercis à Raphaëlle pour ce roman plus que magnifique que je viens de quitter...
Ce roman m'a tenu en haleine et je n'arrivais pas à le lâcher.
Ce roman est un diamant brut.
Il m'a plu pour diverses raisons
Tout d'abord, pour ses personnages:j'ai adoré Henriette, hypersensible aux tics, aux peurs et aux mécanismes de défense bien huilés ; Antoine, cet homme qui veut paraître parfait et vaillant en toute occasion ; Claire, Tony, Kenzo et tous les autres...
Puis pour les descriptions florales et botaniques précises et documentées. Je suis allée voir sur le net les jardins évoqués dans ce roman, et ils sont superbes.
Pour les émotions, l'amitié, la compréhension, la bienveillance, l'amour et les cocasseries qui illuminent ce roman.
Mais surtout aussi pour le sujet phare de ce roman : les peurs !
Car, tous autant que nous sommes, nous avons des peurs cachées, que nous n'osons dévoiler.
Or ces peurs sont limitantes, castratives, nous empêchant d'être nous dans toute notre entièreté.
Pourquoi ne pourrions-nous nous pas vivre avec nos faiblesses, nos cassures ?
Pourquoi ne nous sentons pas en droit de révéler nos peurs, d'être compris-es , d'avouer nos difficultés ? Est ce à cause du regard des autres que nous mettons une chaussette sur notre talon d'Achille ??
Ce livre montre avec force et tendresse, que la parole est libératrice et profitable !
Une lecture pleine de lumière...
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