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Explosion des plateformes de streaming, succès planétaire d'artistes nés aux quatre coins du monde, omniprésence de la musique dans nos vies quotidiennes, diffusion internationale de l'Eurovision, etc. La musique est désormais partout, circule inlassablement, que ce soit au balcon des appartements confinés, dans de gigantesques festivals qui voient se produire des artistes internationaux ou sur des scènes « locales ». La musique est universelle, mais les chansons peuvent aussi bien servir à endoctriner qu'à résister. D'où cette question centrale : dans quelle mesure la mondialisation de la musique démultiplie-t-elle les facteurs d'(in)communication ?
Pour répondre à cette interrogation, ce numéro d'Hermès propose une approche pluridisciplinaire. Des musicologues, des chercheurs en communication, mais aussi des anthropologues et des philosophes y sont invités à partager leurs réflexions. Résolument international, il réunit également des chercheurs et des objets d'étude provenant des cinq continents. Originalité supplémentaire, il donne pleinement la parole aux musiciens : chefs d'orchestre, compositeurs, instrumentistes, et alii.
Après une réflexion critique sur le statut de la musique comme « harmonie universelle » (première partie), sont étudiés des exemples de résistances, de combats et d'incommunications les plus variés (deuxième partie), mais aussi de communications réussies dans un monde multiculturel (troisième partie). La musique constitue en réalité une manière à la fois sensible et concrète de comprendre les enjeux de la mondialisation culturelle : écouter l'Autre, c'est déjà apprendre à cohabiter avec lui.
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