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1,65 m, 50 kg. Alain Robert n'était pas taillé pour réaliser des exploits surhumains. Et pourtant, il a toute sa vie relevé les défis les plus inouïs. Depuis les huit étages de l'immeuble familial qu'il grimpe à l'âge de 12 ans parce qu'il a perdu ses clés, jusqu'au 828 mètres de la Burj Khalifa qu'il escalade à Dubaï devant 100 000 spectateurs retenant leur souffle, en passant par les voies les plus extrêmes des falaises sur lesquelles il parfait sa technique, Alain Robert n'a jamais reculé devant la difficulté ni même l'impossible.
Malgré son vertige chronique. Malgré ses crises d'épilepsie. Malgré ses nerfs sectionnés, ses os broyés et autres séquelles de chutes qui le rendent invalide à 66 %, selon le verdict des experts médicaux sidérés par son mépris de la douleur et des pronostics alarmistes. Malgré la prison, aussi, où il séjourne souvent : dans certains pays, on ne part pas à l'assaut des gratte-ciel sans se frotter avec la justice.
Il faut lire cette histoire pour comprendre comment une volonté s'éveille, s'affirme, s'impose.
Alain Robert fait partie de ces hommes qui, dans une quête effrénée et vitale de liberté, interrogent nos limites.
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