Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
« Je ne saurais tenir pour acquis les définitions proposées pour le mot Habere car elles présentent toutes les structures d'un corps (organique, inorganique, minéral, terrestre, céleste, sentimental etc...) et suscitent presque toutes les étapes de dépendance, pas à pas, de celui-ci face à lui même, à l'autre, à l'étranger et au territoire.
Où posséder c'est être et avoir tout à la fois, où contenir, porter en soi, sur soi, détenir revient au corps interne, comme l'on dit de l'oreille interne, tympan de soi intensément constitué qui me tient, m'édifie et m'individualise .
En être maître est déjà plus douteux, plus fragile, plus difficile à tenir .
Si j'occasionne et suscite un sentiment, c'est hors de moi, vers l'autre, avec néanmoins un ressenti toujours interne, susceptible de faire naître une émotion dans un va-et-vient diffus vers autrui que je tiens pour, que je regarde comme dans ce même espace de liens envers l'étranger ou l'étrangère, - je l'épie ! ».
Habere est un ensemble de 100 papiers découpés d'un format identique 40 x 41 cm. Les coquillages sont à l'échelle, réalisés entre janvier 2014 et mars 2016.
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