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Le détective Varg Veum reçoit une visite inattendue à son bureau, celle d'une inconnue qui se présente comme sa demi-soeur. Elle a une mission pour lui. Sa filleule, une jeune étudiante de dix-neuf ans, a disparu depuis deux semaines et la police ne prend pas l'affaire au sérieux. Se lançant dans l'enquête, Veum se retrouve rapidement confronté à un club de motards extrêmement violents et à une affaire jamais résolue : un viol particulièrement atroce perpétré plus de trente ans plus tôt. Pour le détective norvégien, la rencontre avec sa grande soeur va faire ressurgir des choses insoupçonnées de son passé, dont certaines qu'il aurait préféré ignorer. Mais surtout, il est encore loin de se douter des dangers qui l'attendent. Il aurait peut-être dû écouter ce qu'on n'avait de cesse de lui répéter - privé ou pas, certaines choses ne le regardent pas.
Rencontrer sa demi-sœur à l'âge de 60 ans, voilà qui n'est pas banal.
C'est ce qui arrive à Varg Veum, détective privé. Cette grande sœur, il connaissait son existence mais n'avait jamais cherché à la retrouver.
Qu'à cela ne tienne, c'est elle qui vient à lui car elle a besoin de son aide professionnelle : sa filleule, une jeune étudiante, a disparu sans laisser de traces.
L'enquête va vite mener Varg sur plusieurs pistes différentes : un propriétaire un peu "collant", un père absent avec qui la jeune fille aurait pu vouloir renouer, une sordide affaire d'agression datant de plusieurs dizaines d'années...
Le rapprochement avec sa sœur va également lui en apprendre plus sur sa propre famille.
Avec ce vingtième (si Wiki dit vrai) tome des enquêtes de Varg Veum, j'ai fait connaissance avec un détective obstiné, solitaire, sympathique et pince-sans-rire. Son enquête est minutieuse, posée, réfléchie, mais on n'échappe pas à quelques scènes un peu plus musclées. J'ai beaucoup apprécié cet équilibre entre réflexion et adrénaline.
Et comme toujours dans les polars nordiques, j'ai plongé dans cette atmosphère mi-paisible, mi-inquiétante. J'ai maintenant de fortes envies d'ailleurs, autant vous dire que mon désir de prendre le train Oslo-Bergen est revenu en force !
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