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Djibouti février 1976, 31 élèves français, un chauffeur et une assistante sociale sont pris en otage par des terroristes somaliens dans un car de ramassage scolaire. Après 36 heures de négociation, l'intervention couplée du GIGN et de la Légion étrangère permettra leur libération. Malheureusement deux des enfants y laisseront leur vie.
GIGN origines La BD de Laurent André et Pascal Pelletier
Cette bande dessinée éditée dans une petite maison d'éditions A&H vous fera vivre l'origine du GIGN. Nous sommes en février 1976, le jour se lève sur Djibouti , capitale du territoire Français des Afars et Issas, ex-côtes Française des Somalies. Il est 6h30, le car de ramassage scolaire de la base 188 commence sa tournée habituelle. Au volant Jean-Michel un jeune militaire qui exécute son service militaire comme son chauffeur, accueille les enfants. Soudain 4 hommes habillés et armés font irruption dans le car et somment le chauffeur de rejoindre la frontière avec la Somalie.
Sur la piste menant à la frontière,en observation le capitaine Soubirou de la Légion Etrangère aperçoit le car et entend des tirs d'armes automatiques. Le quartier général est informé, puis l’Élysée. Un groupe terroriste Somalien vient de prendre des enfants en otages. Sur place la Légion se positionne, des tireurs d'élites, un renfort d'escadron de gendarmerie est demandé. Au bureau de l’Élysée, Valéry Giscard d'Estaing, le président, reçoit Jean-Pierre Cochard directeur de la Gendarmerie, Yvon Bourges et Jacques Chirac. Jean-Pierre Cochard l'informe qu'une unité spéciale de la Gendarmerie composée de tireurs d'élites s’entraîne depuis plusieurs mois pour gérer ce type de situation.
Entre-temps les forces Russes informées de la situation par le poste de Loyada, voient le moyen d'étendre l'influence de la Grande Russie dans la corne de l’Afrique en prétant main forte à l'armée Somalienne.
Au Fort de Vincennes, le GIGN se prépare . abandonne l'uniforme gendarmerie pour une tenue civile, plus en accord avec ce vol ministériel. Malgré des embûches de dernières minutes dûes au commandant de bord, l'embarquement d'armes et d'explosifs se concrétise. Le 4 février les gendarmes du GIGN détachés par l’Élysée arrivent à Djibouti. Le lieutenant Prouteau est accueilli plutôt sèchement par le général : « Chez nous les gars qui portent des lunettes sont dans les bureaux pas sur le terrain ! »
Le car s'est arrêté près de la frontière Somalienne. L'ultimatum est connu des autorités. Les Russes se préparent à aider leur camarades Somaliens. Les hommes du GIGN sont en position attendant le Zéro . Il est 15h45 les tireurs d'élites du GIGN ouvrent le feu en utilisant pour la première fois en opération le tir simultané. Cinq preneurs d'otages sont tués. Le GIGN montera à l'assaut en direction du car épaulé par la Légion qui passera a l'attaque ; les soldats somaliens postés de l'autre côté de la frontière riposteront ; des AML ouvriront le feu sur des soldats soviétiques. Après 36 h de négociation , l'intervention couplée du GIGN et de la Légion Étrangère a permis la libération des otages. Deux enfants y laisseront leur vie . Depuis cette intervention le GIGN est reconnu mondialement pour savoir gérer avec une véritable technicité des situations de crises en tout genre. Cette bande dessinée GIGN origine la BD, leur rend ce premier hommage. Je vous invite instamment à la découvrir. Bien à vous !
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