80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans une Pologne lestée d'un long refoulé, un historien révèle un pogrom commis par des paysans. Le débat public s'enflamme, et le Musée d'art contemporain de Cracovie lance un appel à oeuvres autour du thème de l'absence. Un jeune artiste crée une performance : un mur tapissé de broches sur lesquelles s'agitent des batteries de poulets vivants, suspendus tête en bas, se tordant dans les flammes et brûlant sans fin. Cette création, à la suite de multiples manifestations d'hostilité, est retirée de l'exposition. Sans travail, l'artiste est sollicité par un consortium américano-néo-zélandais afin de créer un parc de jeux, à Lódz : plongés dans un monde illusoire et torturé, les visiteurs y seront promus au rang de héros de la Pologne et de ses martyrs. Il est chargé de peupler cet univers, déchiré entre l'histoire des juifs et le récit national, au risque de perdre son amour autant que son identité : l'Histoire, lorsqu'on la brutalise, a des façons bien à elle de rendre les coups.
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