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Le 1er juillet 1863 va commencer la plus importante bataille de la guerre de sécession. Ce sera un affrontement de trois jours sanglants et déterminants pour le destin de l'Amérique du Nord. Quelques 143.000 hommes y participent; 88 000 pour l'union du nord, 75.000 pour la confédération du sud. Cette bataille gigantesque se déroule aux alentours de Gettysburg, en Pennsylvanie. Le général Robert E. Lee commande l'armée du sud, le général George G. Meade celle du nord. Pendant ces trois journées des 1er, 2 et 3 juillet, tirs d'artillerie préparatoires, charges de cavalerie, attaques et contre-attaques d'infanterie sont de plus en plus brutales et désespérés. Au terme des affrontements, il n'y a pas de vainqueur triomphant. Cependant c'est l'armée confédérée qui abandonne le champ de bataille et repasse le Potomac vers le sud. Dorénavant ce n'est plus Washington qui est menacé mais Richmond la capitale confédérée. Au terme de la bataille de Gettysburg, on compte 43 000 morts. L'armée de Mead a perdu 23 000 hommes, celle de Lee, 20 000.
Dans le souci de préparer la reconstruction de l'Union, le président Lincoln se rend le 19 novembre 1863 sur le champ de bataille de Gettysburg. Dans le cimetière où reposent les victimes des deux camps, il rend un bref hommage à celles-ci et en appelle aux valeurs fondatrices des États-Unis. Ce texte est depuis plusieurs décennies appris par coeur par les écoliers américains. Notons que c'est la première fois dans l'Histoire, avec la guerre de Sécession, que les victimes ont droit à des sépultures individuelles et ne sont plus jetées dans des fosses communes.
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