« ... la soif. Et le corps enflé. Rasé. Noir. Ci-gît un personnage en quête d'elle-même. Silencieuse et froide. Levons le bras. Devinette. À qui appartient ce joli bras ? Étonnement. À qui vraiment ?
Je sens je n'ai plus rien.
Paresseuse. Pleurez sur votre sort. Ingrate.
Ayez honte. Levez-vous ! Lavez-vous !
Tirez ces rideaux. Levez-vous. À quoi vous servent vos bras ?
À quoi servez-vous, sans bras ? Impuissante, inutile. Parasite.
Couchée depuis des siècles. Allongée. Courbée. Sourde de silence. Seule.
Viens t'asseoir près. Plus seulement ma mère, mie. Profil le connaît tant si tu pars ne l'oublierai.
Penchée courbée sur tes mains font des merveilles. J'apprends. Berce moi je dis chante.
Une autre vie la tienne. Calquée. Et reconnaître tout chaque mouvement mien.
Mon seul bien l'amour.» A-M.A
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