"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Septembre 1925, une jeune Mexicaine voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de remarcher et épouse en 1929 Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Portée par ses engagements politiques et ses amours exaltées, mais toujours torturée par la douleur physique, elle construit à son tour une oeuvre picturale puissante et singulière. Recommandant de ne pas fuir la laideur pour y voir au contraire la naissance d'une « beauté terrible », elle invente une autre réalité. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.Elle connaîtra les bonheurs fous et les malheurs immenses, l'envie d'en découdre dans un milieu d'hommes dont le paternalisme est l'exacte définition du mépris. Donnant des oeuvres violentes et sublimes, brûlant sa vie et ses amours des deux sexes, Frida jettera jusqu'au bout une lumière intense qui parvient jusqu'à nous dans ce livre. F. G., Marie Claire.
Si l'on considère ce livre comme une porte ouverte sur l'univers de Kahlo, celui-ci est tout à fait intéressant à parcourir. Toutefois et par bien des aspects cette bio est par trop limitée. De Cortanze semble survoler tout les sujets : maladie, enfance, relations tumultueuses, aventures sexuelles ou amicales, processus de création.
Le livre n'a qu'un mérite : après sa lecture il donne envie d'approfondir sur cette artiste majeure de l'Amérique du Sud de la 1ere partie du 20eme siècle.
Sincèrement j’ai été un peu déçue par cette biographie . Déjà, je l’ai trouvé trop courte. J’attendais plus d’informations sur l’enfance et l’adolescence de Frida, ses voyages, sa relation à son désir d’enfants, ses relations avec les femmes, sa vie quotidienne… Ses problèmes de santé sont, quant à eux, bien détaillés et on comprend à quel point la vie de cette artiste a été résumé à une douleur physique et psychologique continuelle. Sa relation avec Diego est également bien décrite. J’ai toujours du mal à lire des histoires où l’amour est déséquilibré à ce point et où il est générateur de tant de souffrance. Clairement, j’ai eu envie de le trucider…mais bon, ça je le savais d’avance connaissant la bête odieuse…
A la fin de la lecture, j’ai eu le sentiment d’avoir été un peu frustrée. Effectivement j’avais bien vu que cette biographie n’était pas illustrée quand je l’avais achetée mais je ne pensais pas que ça allait me gêner autant. Pour le coup, j’ai trouvé hyper fastidieux de chercher à chaque fois dans mes trois autres bouquins (1 que j’avais acheté et les deux autres empruntés à la bibliothèque) à quelles peintures l’auteur faisait référence. Frida a été une peintre très prolifique, alors quand, dans une seule page, vous devez chercher une dizaine de peintures pour comprendre de quoi on parle et situer l’œuvre par rapport à la vie de l’artiste, son état d’esprit du moment, j’avoue que ça m’a vite énervé. Et il est inenvisageable pour moi de lire une biographie sur un ou une artiste sans en voir les œuvres et les comprendre.
J’ai trouvé que le petit livre que j’ai pris à la bibliothèque, « Frida Kahlo, je peins ma réalité » de Christina Burrus, qui est illustré, est beaucoup plus agréable à lire (en bas à droite sur la photo). Il est riche d’esquisses, de peintures, de lettres, de photographies qui rend la lecture ludique et passionnante.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !