80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un portrait vivant du maître viennois Sylvie Sesé-Léger renouvelle ici la lecture des cures féminines de Freud, en mettant l'accent sur la position contre-transférentielle de ce dernier. Sa démarche consiste à mettre en résonnance les textes cliniques de Freud avec les textes des analysantes elles-mêmes, qui ont publié le récit de leur analyse : Dora, Elfriede Hirschfeld, Sidonie Csillag, Anna G. et Hilda Doolittle. L'auteur met ainsi en lumière d'une part combien les vicissitudes affectives de ces femmes ont confronté Freud à l'énigme du féminin tout en fécondant sa doctrine; d'autre part une certaine conception de la cure analytique. Au fil des ans, Freud observe que la relation à l'objet primitif, la mère, est déterminante pour la vie affective et sexuelle féminines, mais il se refusera pourtant à occuper la place maternelle pour ses patientes. Cette rigidité n'est pas sans avoir entraîné une certaine surdité au vécu de ces femmes. En restituant ces échanges sur la scène du transfert, se profilent les portraits vivants du maître viennois et des femmes qui se rendaient au Berggasse 19.
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