"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un appartement de la Kalsa, quartier populaire de Palerme, Tancredi, enfermé dans les toilettes, retient son souffle. Son père gît sur le sol du salon. Mort. La police va arriver, cuisiner la mère, le grand-père, la grand-mère, interroger les voisins. S'étonner aussi de la superbe Volvo noire garée devant la porte de l'immeuble. Tancredi craint ce qui l'attend. Acide, jubilatoire, le nouveau roman de Roberto Alajmo est aussi puissant et efficace que le précédent. Avec cette écriture si particulière qui est la sienne - lisse, dénuée de morale et de recul, naturaliste en apparence - il exhume sans ciller le fatras de mauvais sentiments, bonnes raisons et vieilles habitudes qui agite une famille ordinaire confrontée à l'imprévu. Les Ciraulo ont en effet décidé de sauver les meubles coûte que coûte dans cette affaire. Quitte à s'arranger avec la mort, quitte à faire du fils un héros nécessaire.
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