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De nos jours, les médias abordent souvent la prostitution sous l'angle de la traite, de la violence et des filières internationales. À l'inverse, la prostitution du XIXe siècle, à travers les arts, est souvent enjolivée par les artistes. Il semble indispensable de relater brièvement l'évolution de la législation en France.
Au Moyen-Âge, les prostituées sont souvent reléguées en dehors des villes. L'époque moderne se traduit par plus de rigueur à cause de la Réforme protestante, de la contre-Réforme catholique et de l'apparition de la syphilis au XVe siècle. Aux XVIe et XVIIe siècles, l'activité est de plus en plus contrôlée : fermetures d'établissements, création de la charge de lieutenant général de police pour les surveiller, arrestations des prostituées... Puis, Napoléon Ier réglemente durablement la prostitution en 1802. Les femmes sont considérées comme responsables de la transmission des maladies vénériennes mais on les tolère car la prostitution est considérée comme un mal incontournable.
Enseignant dans les Deux-Sèvres, Benoit Sancé a soutenu en 2012, à l'Université de Poitiers, un Master 2 (Maixent Étienne Garnier : une vie révolutionnée par les changements politiques, économiques et sociaux (1789 à 1813) ?) dont cet ouvrage est issu. Inscrit en doctorat, il poursuit ses recherches sur la bourgeoisie saint-maixentaise entre 1789 et 1830.
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