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Le traité De filiatione Dei de Nicolas de Cues est un témoignage majeur de la relation intime qui unit sa pensée avec celle de Maître Eckhart dont il a profondément méditée l'oeuvre latine. La présente édition rend ce texte enfin accessible en français.
Nicolas de Cues adressa le texte de son De filiatione Dei, le 27 juillet 1445, à Konrad de Wartberg, chanoine de Münstermaifeld, où il résidait lui-même, alors qu'il avait déjà écrit ses grands ouvrages philosophiques : Sur la docte ignorance (1440) et Des Conjectures (1440-1443), ainsi que le De concordantia catholica (1433/1434) et qu'il avait déjà longuement médité l'évangile de saint Jean. Cette fois, le Cusain explique comment comprendre la filiation divine, question qu'il avait déjà envisagée depuis 1431 dans plusieurs Sermons, et en particulier son sermon Le Verbe fait chair, prêché à la Noël 1431.
Par la « filiation de Dieu », c'est-à-dire la filiation en Dieu du Verbe, et la filiation adoptive des hommes, Nicolas de Cues aborde la question de la divinisation de l'homme. Le Fiat de Marie y est en quelque sorte sous-entendu. Or ce Fiat n'est pas la réponse de l'homme à Dieu : c'est l'exacte ressemblance, comme en un miroir, de la disponibilité de Dieu à l'assimilation de l'homme.
L'immense culture de Nicolas de Cues s'appuie sur une vaste tradition théologique, révélée par l'origine du vocabulaire choisi. Le choix des termes Un, Unité, Union, Monade est de première importance : les subtilités de la théologie trinitaire, qui est un équilibre délicat entre la distinction radicale des Personnes Divines et la simplicité absolue de la Divinité, y sont multipliées par la prise en compte de la personne humaine, principalement dans sa vie intellectuelle, confrontée à la réalisation de son identité dans l'adoption filiale.
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