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Un homme au complet noir est mort. À côté de lui, une valise. Une mort peu banale qui a tout l'air d'un attentat. Ludo, de la terrasse voisine, observe la scène de crime et se lance un peu malgré lui dans cette enquête, accompagné d'une séduisante journaliste, avec pour seul indice un tatouage, « 88 », signe de reconnaissance des groupuscules néo-nazis...
Le temps mort et l'inaction n'ont pas de place dans l'univers de l'auteur. Il séduit par sa verve, son humour et son cynisme qui soutiennent avec brio le rythme du roman. La première partie pose les pions et nous emballe par sa narration au vitriol, avant que la deuxième nous happe dans une savoureuse intrigue policière brodée de sadisme et de travestissement animée par une fantastique galerie de personnages qui ne sont pas sans rappeler l'univers du truculent Michel Audiard.
Amour, suspense, humour satirique, écriture imagée (je vous ai mis quelques exemples en bas de la chronique) sont les ingrédients de ce roman qui peut plaire au public fan de policier et ceux qui aiment sourire en lisant. J'ai lu plusieurs critiques qui n'hésitent pas à comparer ce livre à l'écriture d'AUDIART ou à du San Antonio.
La fin est surprenante par la chute et le goût d'inachevé. L'auteur doit avoir une idée au bout de son stylo !
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2018/07/Fallait-pas-etre-la-Francois-MORIN.html
Ma note 6.5/10
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