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Faire sourire les pierres

Couverture du livre « Faire sourire les pierres » de Georges Le Querrec aux éditions De Boree
  • Date de parution :
  • Editeur : De Boree
  • EAN : 9782812928307
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Michel, peintre raté, peine à se remettre de sa récente séparation. Inquiet de le voir ainsi sombrer, son vieil ami Marco le conduit dans sa maison de famille en Bretagne, espérant lui redonner goût à la vie, loin de ses tourments parisiens.
Dans ce petit village de bord de mer où il se sent... Voir plus

Michel, peintre raté, peine à se remettre de sa récente séparation. Inquiet de le voir ainsi sombrer, son vieil ami Marco le conduit dans sa maison de famille en Bretagne, espérant lui redonner goût à la vie, loin de ses tourments parisiens.
Dans ce petit village de bord de mer où il se sent rapidement comme chez lui, bouleversé et inspiré par la splendeur des paysages qui l'entourent, Michel se remet peu à peu à la peinture, faisant preuve d'un talent jusqu'ici inexprimé.
Dans le quotidien de cette vie simple, rythmé d'habitudes nouvelles, Michel change progressivement sa perception du monde. Bientôt, l'évidence s'impose : son avenir se construira sur ces terres.

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Avis (2)

  • Premier roman de Georges Le Querrec à paraître aux Editions de Borée. J'ai donc eu envie de découvrir "Faire sourire les pierres" et je ne suis pas déçue parce que j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur.

    Je suis partie à la rencontre de Michel, presque soixantenaire, un peintre parisien, qui...
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    Premier roman de Georges Le Querrec à paraître aux Editions de Borée. J'ai donc eu envie de découvrir "Faire sourire les pierres" et je ne suis pas déçue parce que j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur.

    Je suis partie à la rencontre de Michel, presque soixantenaire, un peintre parisien, qui se dit médiocre et qui suite à une rupture se remet en question. Il doute de son talent et il se morfond en se réfugiant dans l'alcool. Son vieil ami Marco, très inquiet pour l'avenir de son ami de longue date, l'emmène dans sa maison familiale en Bretagne où Michel pourra faire le point sur son avenir, reprendre goût à la vie.

    Michel va vite prendre ses marques, loin du tumulte parisien et en même temps, je le comprend. Comment ne pas se sentir bien dans ses paysages bretons? Il retrouvera rapidement l'inspiration grâce aux paysages qui l'entourent. Se fera des amis. Reprendra simplement goût à la vie et renouera avec la peinture.

    Je me suis complètement laissée emporter par l'auteur dans ses descriptions de la Bretagne. Au fil des pages, j'ai ressenti cet amour pour la région et la peinture, étant peintre lui-même.

    N'hésitez pas à partir à la rencontre de Michel, à venir passer un agréable moment en Bretagne.

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  • De Georges Le Querrec, jusqu'ici je n'avais lu que des romans policiers (Pour cibles, Les ailes de l'araignée, Le sang des tourbières). Pour son roman, la Bretagne est toujours présente, sauvage, régénératrice et ses habitants, taiseux mais ouverts, accueillants et méfiants.

    C'est un beau...
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    De Georges Le Querrec, jusqu'ici je n'avais lu que des romans policiers (Pour cibles, Les ailes de l'araignée, Le sang des tourbières). Pour son roman, la Bretagne est toujours présente, sauvage, régénératrice et ses habitants, taiseux mais ouverts, accueillants et méfiants.

    C'est un beau portrait d'un homme qui entre doucement dans la soixantaine, qui aurait pu le faire en se morfondant, en se laissant aller et qui trouve une seconde jeunesse à venir vivre loin de Paris et de la grande ville, à (re)trouver des gestes simples, des relations franches, un goût pour les bonnes choses naturelles.

    Georges Le Querrec parle du monde paysan qu'il connaît bien puisqu’il en fut, de la course vers le toujours plus : "Mais il faut tellement de vaches pour en vivre, depuis qu'ils ont arrêté les quotas on peut produire tout ce qu'on veut, et beaucoup ont agrandi leur cheptel. Mais c'est un cercle vicieux parce que plus t'as de bêtes, plus il faut se moderniser pour la traite et plus il te faut des terres pour pâturer et pour le foin, du coup, tu n'as plus assez de place pour faire ton orge et tu achètes des aliments tout faits qui te coûtent la peau du cul." (p.90/91). Il parle aussi de peinture, qu'il connaît également puisqu'il est peintre -je n'ai pas la chance de connaître ses œuvres- et c'est joliment fait, tant dans l'artiste qui mû par une inspiration se lance que dans l'amateur qui ressent -il se moque gentiment des critiques d'art qui voient des choses que les artistes eux-mêmes ne voient pas.

    Le tout donne un roman agréable -bien qu'un peu long parfois à mon goût-, qui s'il ne révolutionne pas le genre, permet de belles balades dans ce coin de Bretagne et des rencontres avec des gens simples et finement décrits.

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