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« Le 7 avril 2020, la moitié des gouvernements de la planète faisaient le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes.
La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et accessoirement une folie économique dont nous n'avons pas les moyens.
Ce livre soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle, à même de nous orienter les yeux grands ouverts dans un monde où bien-être humain et vitalité des écosystèmes sont irrémédiablement entrelacés et projetés ensemble à toute allure dans une spirale de plus en plus vicieuse qu'il nous faut à tout prix inverser. Être prospère aujourd'hui, c'est se donner les moyens de tenir parole sur la poursuite de l'aventure humaine dans vingt ou trente ans. Être prospère, c'est donc d'abord être en bonne santé.
Dans notre âge de l'incertitude et donc de l'inquiétude écologique, le soin apporté à notre santé nous est avant tout une protection. Plus nous apporterons de soin à notre santé, mieux nous saurons affronter les crises qui sont déjà là et devant nous. Et plus nous apporterons de soin aux écosystèmes qui sont la clé de notre santé, plus notre vie sera longue et plaisante.
En nous laissant guider par une pleine santé qui donne toute leur place aux écosystèmes qui nous font vivre, on peut trouver le moyen de réorienter nos systèmes économiques pour donner un sens partagé à la transition écologique : une transition aussi bien individuelle que collective, personnelle que relationnelle, biologique comme écologique. Une transition instinctive, sensuelle et viscérale. Dans ce sens retrouvé, aux antipodes d'indicateurs économiques qui ne disent plus rien à personne, la pleine santé a le pouvoir dapaiser, de guérir, de réparer. »
Dans cet essai, L’auteur pense avoir trouver un indice d’évolution des populations et de la planète qui lui paraît plus beau coup plus pertinent que le sacro saint Produit National Brut : La santé des gens ! Le PNB est un indice purement économique et financier qui se moque royalement des désastres environnementaux. Or, L’anthropocène et ses excès menacent la survie de l’humanité à court terme par la diminution rapide de la biodiversité qui engendre des pandémies (Covid par exemple) et l’augmentation des gaz à effet de serre qui engendre un réchauffement climatique mortifère. Le thermomètre PNB n’est donc pas le bon ! Par contre, observer la santé des gens, leur espérance de vie en bonne santé revêt un grand intérêt que développe abondamment Eloi Laurent dans cet ouvrage. Un indice de cette nature prend en compte, tout ce qui de près ou de loin peut affecter la santé des populations, donc, l’environnement (biodiversité, pollution…) Il pourrait même à terme rendre caduque le terme « d’anthropocène » en rétrocédant à la seule géologie terrestre la responsabilité de l’évolution de la planète, comme elle l’a d’ailleurs toujours fait avant l’apparition de l’homme.
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