"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Anouk, trentenaire parisienne enfermée dans la routine, vient d'apprendre le décès de sa soeur. Pire, celle-ci l'a désignée tutrice de Colette, 7 ans, ceinture noire de maturité et de mélancolie. Alors que la jeune femme craint de se faire dévorer par cette responsabilité imprévue, la petite fille va bousculer toutes ses certitudes. Saura-t-elle être à la hauteur de cette nouvelle relation ?
C'est mignon, mais très prévisible. Aucune surprise avec ce titre, j'ai eu l'impression que je connaissais toute l'histoire dès le départ. Pourtant, le sujet de base est intéressant, une femme qui récupère la file de sa sœur décédée alors qu'elles avaient coupé tous liens. La lecture n'est pas désagréable, mais elle ne m'a pas fait vibrer.
Anouk, une célibataire parisienne trentenaire, se retrouve soudainement confrontée à la responsabilité de sa nièce, Colette, âgée de sept ans, à la suite du décès de sa sœur.
Malgré la distance qui les sépare, Anouk est désignée tutrice de Colette. Cette situation inattendue la force à choisir entre élever Colette ou reprendre sa vie là où elle l'avait laissée.
Dans cette histoire d'adoption touchante, les deux personnages apprennent à se connaître et à s'apprivoiser progressivement, offrant un récit tendre, beau et délicat.
Les illustrations de Mathou, que j'adore, ajoutent une dimension supplémentaire à cette histoire émouvante, rendant cette histoire de famille encore plus touchante.
Un tendre moment de lecture.
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Anouk, célibataire, trentenaire et parisienne, vit une existence monotone sans réel plaisir à part celui d'aller en librairie et échanger sur ses lectures avec son libraire.
Au décès de sa sœur, elle va devoir faire un choix capital qui changera à jamais sa vie.
Bande dessinée très fraiche malgré le sujet, de part le graphisme, les couleurs utilisées et la physionomie poupine des personnages.
C'est un titre feel-good. Et comme ça parle de libraire, de chat et d'orpheline à sauver, on ne peut qu'aimer
Lorsqu’Anouck apprend le décès de sa sœur, c’est le choc. La voilà désormais responsable de sa nièce, Colette, petite fille pleine de vie. Seul hic, Anouck ne veut pas d’enfant et s’interroge. Se voit-elle vivre ailleurs qu’à Paris ? Comment s’occupe-t-on d’une fillette de 7 ans ? Lui en demande-t-on de trop? L’une et l’autre s’apprivoisent et l’heure du choix a sonné.
Il n’est pas simple d’aborder le deuil et l’adoption mais ici les deux sujets sont traités avec douceur et tendresse. Les soucis et échecs sont exposés au fur et à mesure, les moments sont durs. Il faut affronter. Et puis vient le baume au cœur, celui qui désamorce tout. Et enfin, l’amour, le vainqueur. Boum. Boum. Chaque évènement est traité dans l’ordre, jamais dans l’extrême ce qui en fait une BD très abordable. Le dessin est coloré, joli et amène de la gaieté aux personnages.
Coup de cœur pour ce duo tendre que l’on a envie de serrer fort dans ses bras.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/01/21/39313861.html
Anouk, trentenaire parisienne célibataire, vient d’apprendre le décès de sa sœur qu’elle n’avait pas vu depuis 10 ans. Mais, cette nouvelle n’est pas la seule qui va bouleverser son quotidien. En effet, sa soeur l’a désignée tutrice de sa fille de 7 ans, Colette. Cela n’était clairement pas dans les plans d’Anouk, d’autant que les enfants, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé ...
Une jolie histoire écrite par Sophie Henrionnet dont j’aime énormément la plume sensible et poétique, et mise en image par Mathou que j’adore tant pour son coup de crayon que son engagement.
Il était donc assez évident que j’allais l’adorer. Malgré un sujet plutôt difficile, ce roman plein de couleurs transpire d’amour et d’espoir.
Un peu de douceur et de tendresse..
Anouk, amoureuse des livres, célibataire, vit à Paris et travaille dans une bibliothèque....
Et puis un jour, Colette débarque dans sa vie...
Cette nièce qu’elle ne connaît pas et qui se retrouve orpheline...
Les dessins de Mathou pleins de charme naïf, gais et colorés, illustrent à ravir cette jolie histoire.
Mathou et Sophie Henrionnet, deux auteures-dessinatrices angevines, se sont réunies autour d’un ouvrage commun, Et puis Colette.
Au décès de sa soeur, Anouk, trentenaire parisienne, devient la tutrice de Colette, sa nièce de sept ans. Alors que la jeune femme craint de se faire dévorer par cette responsabilité imprévue qui bouleverse son quotidien, la petite fille bouscule toutes ses certitudes. Nous voici partis faire la connaissance de Colette, adorable petite fille de sept ans qui vient de perdre sa maman. Dispositions légales obligent puisque le papa ne l’a pas reconnu, c’est la tante de Colette qui devient responsable. Mais comment devenir responsable d’un enfant lorsqu’on ne le connait pas plus que ça, que la vie vient de vous arracher un être cher et qu’il faut composer avec sa vie d’avant pour s’inventer une vie de demain ?
C’est un ouvrage qui pourrait tomber dans le cliché du “tout va mal mais tu verras ça finira bien”. Effectivement certaines actions sont prévisibles puisque le début de l’histoire est si dur que les conséquences à suivre ne peuvent être plus sombres qu’elles ne le sont déjà.
Cependant, l’originalité du livre tient plutôt au fait que les couleurs et les dessins de Mathou ont permis de donner au texte une dimension plus légère et ce n’est pas un mal.
C’est très triste ce qui arrive à Colette, elle n’a que sept ans. Mais à sept ans tout est encore possible et c’est cet avenir qu’il faut inventer ! Profitons de l’innocence (certes un peu fébrile au début) de cette enfant pour avancer.
J’ai donc trouvé cela plutôt constructif d’axer l’histoire sur le devenir d’Anouk et de Colette. Et cela emmène notre réflexion vers des interrogations telles que : que ferions-nous si cela nous arrive ? serait-on à la hauteur de l’événement ? quelle place laisse-t-on aux sentiments ? quel avenir veut-on construire ?... La mise en illustration est le reflet de nos deux auteures, des couleurs chaleureuses, des dessins aux formes plutôt arrondies, des paroles franches mais diplomates…
Un livre qu’on lit facilement et qu’on garde comme un doudou !
C'est l'histoire d'une famille, d'un drame familial et d'amour. Lorsqu'Anouk apprend le décès de sa sœur, elle ne pensait pas que tout allait changer dans sa vie et son quotidien. Elle devient tutrice d'une petite Colette qui est très sensible et curieuse sur le monde. Accablées par la peine, elles vont s'apprivoiser, se découvrir et faire face à toute l'incertitude d'une telle relation. Anouk se sent perdue, et puis Colette ?
Que devient l'enfant à la mort de ses parents ? Qu'en est-il des situations où l'enfant est élevé par un parent ? La mort est un sujet à la fois complexe et en même temps normale. Car la mort fait partie de la vie. On le sait, on admet ce concept, mais lorsque la mort fauche sans crier gare ou l'un de nos proches, même âgé nous avons du mal à accepter. Viennent alors des questionnements mystico-religieux en fonction de nos croyances. Mais lorsque le deuil s'accompagne de nouvelles responsabilités, notre équilibre change et tout est à réapprendre.
J'ai particulièrement apprécié cette BD. Le sujet est dur, et le contraste avec la luminosité et la beauté du dessin est assez saisissant. Il s'agit d'une histoire de femme, de la mère à la sœur et enfin à l'enfant. Des destins qui vont changer, mais à quel prix ? J'ai apprécié le ton à la fois très terre-à-terre, mais aussi très sérieux. Les émotions sont bien abordées, avec des échanges qui semblent légers, mais qui portent un vrai message. Le développement de la rencontre et de relation qui va en découler est bien décrite, dans sa complexité, sans omettre les failles ou les mots prononcés alors que des oreilles curieuses écoutent.
Les dessins de Mathou sont comme à chaque fois superbes. Bien sûr, comme à chaque illustration, on aime ou on n'aime pas, c'est tout à fait normal. Pour ma part, j'ai apprécié ces dessins tout en rondeur, très colorés et lumineux qui diffèrent un peu des standards généraux. On se sent moins accablés avec ce style de dessins qu'avec une histoire où régneraient des couleurs sombres. Cela n'enlève en rien à la profondeur du texte, mais apporte une certaine légèreté à la lecture. J'ai un peu de mal à expliquer ce paradoxe, je m'en rends compte.
En bref :
Une BD qui recèle une histoire touchante, au féminin, où on ne s'attarde pas directement sur le deuil, mais l'après, lorsque des décisions doivent être prises. Des dessins colorés accompagnent un texte d'une réflexion autour de la mort et de la responsabilité.
https://lecturedaydora.blogspot.com/2019/02/et-puis-colette-sophie-henrionnet-mathou.html
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