L'ouvrage s'ouvre sur un triple essai. Il retrace l'émergence de la notion de médiation culturelle à l'intersection de différents champs de la connaissance ;
Rend compte des pratiques professionnelles que la médiation culturelle recouvre sur le champ culturel ; fait le point sur les enjeux esthétique, praxéologique et politique que la notion soulève. Une synthèse théorique revient sur les régimes esthétiques qui servent de présupposés théoriques aux pratiques de la médiation culturelle. Une critique de l'expérience esthétique présente la médiation comme une pratique à même de créer les conditions d'une expérience redéfinie comme sensible. Une présentation des politiques du commun que la médiation culturelle suggère tire les conséquences sociétales d'une pratique que l'ouvrage cherche à penser comme une forme profondément existentielle et émancipatrice. En fond, l'enjeu de cette réflexion vise à réévaluer la médiation culturelle d'un point de vue esthétique. De sorte qu'elle propose de repenser les formes et la nature du rapport à l'art que les pratiques de la médiation instaurent.
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