Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Entre Freud et Jung, du premier instant de leur amitié au premier instant de leur rupture, il y eut une femme: Sabina Spielrein.Jeune juive de Rostov-sur-le-Don, elle arrive à Zurich en 1905 pour s'inscrire à la faculté de médecine mais sera finalement internée au Burghölzli, où travaillent les psychiatres Bleuler et Jung. Sabina a vingt ans, Jung trente. Il la prend en traitement, puis en analyse. Entre eux, c'est une incroyable passion amoureuse qui va naître. Mais Jung n'est pas seulement son analyste, il est aussi marié.La cure connaît un certain succès puisque Sabina pourra quitter le Burghölzli et, encouragée par Jung, entreprendre ses études de médecine et se destiner à la psychanalyse. Pourtant, dès 1909, elle lance un appel au secours à celui qui est alors très proche de Jung, Freud: «Je voudrais me séparer complètement du Dr Jung et suivre mon propre chemin.» En 1911, ayant soutenu sa thèse, Sabina Spielrein rejoint Vienne, où elle est admise à la Société psychanalytique: elle choisit Freud et restera freudienne. Son premier texte personnel sur La Destruction comme cause du devenir est cité par Freud comme l'une des sources de ses propres réflexions sur la pulsion de mort.De ce personnage, de cette histoire, de cette élaboration intellectuelle, le public ignore presque tout. Un itinéraire qui appartient au patrimoine commun de la psychanalyse (Freud) et de la psychologie analytique (Jung).Ce livre rassemble des lettres de Sabina Spielrein à Jung et Freud, des lettres de Freud à Sabina, des fragments de son journal, ainsi que des articles théoriques d'une prescience étonnamment moderne, en particulier lorsque Sabina Spielrein touche à la question du langage. Ces documents offrent également un éclairage tout à fait nouveau sur un moment décisif de l'histoire de la psychanalyse.Couverture: Sabina Spielrein © Institut Claparède.Précédée d'une longue étude du professeur Aldo Carotenuto, psychanalyste jungien, l'édition française est présentée et commentée par Michel Guibal et Jacques Nobécourt, l'un psychiatre et psychanalyste, l'autre historien, anciens membres de l'École freudienne de Paris, fondée, dirigée et dissoute par Jacques Lacan.Traduction de l'allemand par Marc B. de Launay (lettres de Freud à S. Spielrein) et Pierre Rusch (lettres à Jung et journal de S. Spielrein). Traduction de l'italien (texte d'A. Carotenuto) par Mathilde Armand.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !
Nouveaux talents, nouveaux horizons littéraires !
Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !