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En fond de vie : Anton Reiser

Couverture du livre « En fond de vie : Anton Reiser » de Georges-Arthur Goldschmitdt aux éditions Cecile Defaut
Résumé:

La maîtrise de la dénégation de soi, il fallait la conquérir. Elle ne s'offre pas. Il faudra passer par ce que seules certaines grandes âmes réussissent: l'oubli de soi (afin de ne plus se considérer comme étant le souffre-douleur d'une société qui vous dénie, maltraite, martyrise, humilie).... Voir plus

La maîtrise de la dénégation de soi, il fallait la conquérir. Elle ne s'offre pas. Il faudra passer par ce que seules certaines grandes âmes réussissent: l'oubli de soi (afin de ne plus se considérer comme étant le souffre-douleur d'une société qui vous dénie, maltraite, martyrise, humilie). L'oubli de soi passe d'abord par le corps. Comment mieux s'oublier qu'en s'offrant à soi-même, en se donnant la volupté, en récupérant ainsi son corps, contre les autres qui voulaient en prendre possession par des coups, coups qui laissaient des traces.
C'est ainsi que l'écrivain Georges-Arthur Goldschmidt a pris à bras le corps, contre lui, tout contre, son frère de souffrance, le héros Anton Reiser de Karl-Philipp Moritz, ceci pendant plusieurs mois, sans le lâcher, dans la découverte et l'exploration les plus totales.
Né le 2 mai 1928 à Reinbek près de Hambourg en Allemagne, l'auteur est un écrivain français d'origine allemande. Ecrivain, essayiste, il a choisi le français comme langage d'expression et d'écriture. Il est traducteur entre autres de Nietzsche, Kafka, Peter Handke et est l'auteur notamment de Le Poing dans la bouche, 2004; Le Recours, 2005; Celui qu'on cherche habite juste à côté, 2007 aux éditions Verdier et de En présence du Dieu absent, Bayard, 2001. Quand Freud voit la mer, Buchet-Chastel, 2000. La Traversée des fleuves, Seuil, 1999. Molière ou la liberté mise à nu, Circé, 1997. La Matière de l'écriture, Circé, 1997.

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