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L'ouvrage présenté ici trouve son origine dans un séminaire de l'EHESS, animé par Enric Porqueres I Gené de 2014 à 2017. Ce séminaire a été l'occasion de mener un travail collectif aux perspectives fructueuses et heuristiques. Le point central de la réflexion s'est focalisé sur le statut de l'embryon dans le champ de l'histoire et de l'anthropologie. L'Afrique de l'Ouest, la Mélanésie, le monde Inuit, la médecine ayurvédique constituent autant de cas explorés dans le cadre de ce séminaire, souvent accompagné de spécialistes de ces différentes aires culturelles. La mise en parallèle de ces ethnographies avec les travaux sur les contextes des biotechnologies contemporaines a permis de dégager une série de récurrences qui semblent bonnes à penser. Les parallélismes entre les discours embryologiques dans une approche ontogénétique, de constitution de l'être, et ceux sur les origines de l'humanité propres à chacun des contextes analysés ont été étudiés. Deux parties structurent cet ouvrage qui comporte douze textes, mêlant approche anthropologique, philosophique, historique, sociologique et ethnographique. Une première partie porte sur la vie prénatale, d'abord mise en perspective par l'histoire des idées. Est également évoqué l'embryon tel qu'ici et ailleurs il est thématisé. On y trouve les contributions de Luc Brisson (CNRS), Christèle Barois (Universitat Wien), Stéphane Dugast (IRD/MNHN), Laurent Dousset (EHESS), Mary Picone (EHESS), Alejandro Bilbao (Université de los Lagos, Chili). Une deuxième partie est consacrée à l'embryon dans le cadre des biotechnologies de la reproduction contemporaines en Europe. Y figure les textes de Enric Porqueres i Gené (EHESS, LAIOS-IIAC), Simone Bateman (CNRS, CERMES 3), Anne-Sophie Giraud (CNRS, LISST), Séverine Mathieu (EPHE), Giulia Colavolpe Severi (EHESS),,Noémie Merleau-Ponty (CNRS-IRIS) et Giulia Zanini (Queen Mary University of London).
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