Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Mai 1944.
Jérémie, Rachel et Éloïse doivent quitter la ferme où ils se cachaient depuis plusieurs mois. La milice est à leurs trousses : ils sont juifs, et leur père est un savant dont les connaissances pourraient être capitales pour les nazis.
Marguerite, une jeune boiteuse, et Paul, orphelin de fraîche date, les rejoignent avec chacun sa motivation, plus ou moins avouable.
Commence alors pour les cinq fuyards une aventure dont aucun ne sortira indemne. Ils décident de suivre le cours de la Loire, avec l'espoir de rejoindre l'océan et d'embarquer pour l'Amérique. Mais les méandres sont nombreux. Et périlleux.
Entre trahisons, dénonciations, fausses amitiés et bombardements, ils ne renonceront jamais à leur quête de liberté.
Dix ans après Les Enfants de l'hiver, Gilbert Bordes nous fait vivre une incroyable épopée.
Un grand roman d'aventures et d'initiation dans une des périodes les plus sombres de notre histoire.
Né en Corrèze, Gilbert Bordes a été instituteur puis journaliste et est aujourd’hui luthier et écrivain. Membre de l’école de Brive, il est l’auteur d’une quarantaine de romans. Dans » Elle voulait voir la mer « publié en 2018 chez XO Editions, il nous fait vivre l’Occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale, à travers les yeux d’une bande d’adolescents. C’est un roman émouvant, gorgé d’humanité et d’espoir !
2 mai 1944. Village de Guilly en lisière de Sologne. Jérémy Monicher et ses deux sœurs cadettes Rachel et Eloïse, ont été confiés par leurs parents à Jean et Solange Marty, des agriculteurs, depuis six mois maintenant.
p. 7 : » Leurs parents nous les ont confié pour qu’ils échappent aux bombardements. «
La guerre fait rage, et Daniel Monicher est recherché. Il avait reçu l’ordre de rejoindre un groupe de chercheurs en Allemagne. Mais celui-ci ne voulait pas travailler pour Hitler qui extermine les Juifs. C’est pour cette raison qu’il a fui pour rejoindre les Etats-Unis via Saint-Nazaire, avec sa femme. Laissant leurs enfants âgés respectivement de dix-huit, dix-sept et cinq ans aux bon soins des Marty, le temps de la guerre.
Mais la milice est à leur trousse. En capturant les enfants, ils pensent pouvoir faire pression sur le savant et obtenir sa coopération en échange. Les enfants doivent donc quitter précipitamment la ferme. Mais la petite Eloïse est asthmatique et fragile. Comment retrouver leurs parents à Saint-Nazaire et imposer un tel périple à ses sœurs ? Eux qui étaient habitués à un train de vie plutôt confortable, vont apprendre à leurs dépens à vivre comme des évadés.
p. 77 : » Jérémy restait sombre : comme sa sœur, il se heurtait aux barrières de son éducation. La vie lui avait été si facile jusque-là qu’il n’en avait pas mesuré les écueils. «
Y voyant là l’occasion rêvée d’échapper aux violences et aux injures de son père, Marguerite, une jeune voisine des Marty, tente de les suivre tant bien que mal. Boiteuse, elle peine à marcher et craint d’être rejetée. Mais désespérée, elle tente le tout pour le tout…
p. 21 : » – Je pars avec vous, dit la boiteuse. Je n’en peux plus ! Mon père me frappe quand il a trop bu et me traite de bâtarde. «
Peu débrouillarde, la bande d’adolescents doit faire face à la faim tout en se cachant. Dans ces conditions difficiles la petite Eloïse enchaîne les crises d’asthme. C’est alors que Paul, orphelin depuis peu, se joint à eux, vantant ses qualités d’aventurier, au plus grand agacement de Jérémy.
p. 37 : » – Maintenant, c’est moi qui commande ! cria-t-il en rechargeant son arme. Jean Marty a été arrêté par votre faute. Ils vont le torturer […] Ce que je ne comprends pas, c’est qu’ils vous cherchent avec autant d’insistance. «
Ensemble mais avec des motivations bien différentes, ils vont parcourir des centaines de kilomètres pour rejoindre Saint-Nazaire.
p. 295 : » Ils éprouvaient le besoin de rester ensemble, soudés par tant de jours de marche et de difficultés. «
Mais des épreuves les attendent, au gré des rencontres, dont souvent leur survie dépendra. Mais la quête de leur liberté se fera au prix de trahisons et de dénonciations. Ils apprendront que le soutien mutuel et la cohésion seront indispensables face à l’adversité.
Un roman d’initiation bouleversant. Pour ma part, certains passages traînent en longueur, notamment tout le temps de leur fuite, au détriment d’un final un peu précipité. Un roman qui ravira notamment les adolescents !
p. 310 : » – Elle voulait voir la mer et c’est si beau ! «
Une lecture émouvante, un périple humain grandeur nature. L'histoire poignante de ces 5 jeunes contraints de fuir sans rien juste leur espoir et leur soutien mutuel.
Un style narratif d'une grande sensibilité, avec une plume douce Gilbert Bordes va nous raconter une histoire humaine ou la solidarité est omnis présente. Elle nous redonne foi en l'homme malgré les horreurs qu'il est capable de faire. L'amour est omnis présent, l'amour avec un grand A. L'histoire est triste mais merveilleuse et je ne peux que la conseiller.
https://happymandapassions.blogspot.com/2018/12/elle-voulait-voir-mer-gilbert-bordes.html
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