"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Ce récit est l'ébauche d'un rêve éveillé entre la narratrice et l'artiste du Paléolithique ayant sculpté la Dame de Brassempouy. De la rencontre aux confidences, une profonde affection se noue entre ces deux femmes que 30?000 ans séparent.
Elle, c'est une amie, une soeur des âges lointains, d'une époque où les hommes vivaient au coeur d'une nature sauvage, tantôt généreuse, tantôt cruelle, et où se dessinait, à coups de silex et d'os, le merveilleux, l'imaginaire, l'Art préhistorique. Elle, après un long apprentissage, créera un véritable chef-d'oeuvre intemporel dans de l'ivoire de mammouth : la Dame à la Capuche.
Une balade dans ce temps perdu où l'homme n'était qu'un voyageur sans bagage, ne laissant derrière lui que de rares traces... Mais quelles traces?!
Qu'est-ce qui inspira la créatrice de la Dame de Brassempouy ? Et qui était cette artiste ? C'est tout le propos de ce livre, sorte d'invitation au voyage, en ce temps lointain des premiers hommes."
Il peut y avoir des moments magiques en lecture ; je viens d’en vivre un avec le roman de Christiane Laborde et son héroïne « Elle ». Le sujet m’intéresse depuis quelques années maintenant, c’est vrai, mais l’angle pris pour le récit, entre savoir et imagination, a provoqué un nouvel élan et un nouvel intérêt.
À travers un échange imaginaire, l’auteure converse avec une femme d’il y a trente mille ans. Elle lui enseigne ce qu’elle a progressivement appris dans sa jeune vie et qui l’a conduite à sculpter « la Dame à la capuche », première figure humaine. Il y est question de techniques mais aussi de désirs, d’envies, de luttes, d’amours.
J’aime l’écriture de l’auteure, un mélange de précision et de poésie, travaillée et aérienne. L’ancienne enseignante livre un récit à la forme parfaite et au fond intemporel. Qu’elle nous décrive les différentes manières pour les premiers hommes d’assurer leur subsistance par la pêche et la chasse ou qu’elle nous transporte sur les lieux de collecte ou de taille du silex ; elle y apporte connaissances et émotions. Elle évoque plus qu’elle ne décrit, elle conte plus qu’elle ne raconte.
Au gré des conversations imaginaires entre l’auteure et l’unique personnage, se dessinent une même pensée, un même désir de création, d’indépendance, de vérité. Et quand l’échange s’arrête pour qu’ELLE vive en toute liberté, le lecteur a presque un manque, vite comblé puisque c’est ensemble qu’elles terminent le voyage.
La préface d’Aurélien Simonet amène une expertise qui ne peut que sécuriser des informations évoluant régulièrement avec les nouvelles découvertes et études.
Amis lecteurs, je vous demande d’accompagner Elle dans notre monde afin qu’elle délivre des vérités qui ne doivent pas être oubliées. Je remercie Christiane Laborde pour sa confiance.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !